EINSIEDL

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jueves, 31 de enero de 2019

JOËL LOURENÇO



La TRIBU,LA SMALA de JOËL, se composait de quelque trente personnes qui occupaient dix-douze chambres.

JOËL avait épousé en 1953 CORINNE PETIT de 25 ans ,de MONT de MARSAN, mais que travaillait d’HÔTESSE au CASINO.

-LOURDES, née en 1954, avait épousé JOÂO FERREIRA ,de CAMPOMAIOR, en 1972.Le mari voyageait toujours entre L’ALENTEJO et BIARRITZ, parce qu’il travaillait  dans l’importation et exportation de vins .Par l’influence de JOËL, les LOURENÇO et les FERREIRA partageaient une JOINT VENTURE agroalimentaire  pour profiter la grande  demande de produits portugais en EUROPE, impulsée par le grand nombre d’EMIGRANTS PORTUGAIS.L’amour entre LOURDES et JOÂO n’était qu’une manifestation positive du travail que leurs deux familles partageaient !.

-FÁTIMA, née en 1956,avait épousé AITOR ETCHEVARRIA, un architecte DONOSTIARRA(de SAINT-SEBASTIEN), avec d’études à BILBAO, DONOSTIA, PAU et ANGLET.D’habitude, FÁTIMA et AITOR ne venez pas avec le reste de LA SMALA.

IVES, né en 1961, avait épousé  GISELLE SCHUSTER, une jolie LUXEMBOURGEOISE.À LUXEMBOURG ,un tiers des habitants sont d’origine portugais, et les produits FERREIRA-LOURENÇO étaient très demandés !
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PIERRE, le cadet, né en 1964,avait épousé SOLANGE DE BROEK, une BELGE de BRUGES .Les vins portugais étaient demandés aussi en BELGIQUE, ALLEMAGNE et SUISSE !.

Il y avait huit cousins et cousines. La plus petite était presque un bebé !.Mai…la plus grande-DEOLINDA FERREIRA, dans ses 22-25 ans, avait  un gigolo italien, CÓSIMO IMPERATO, que la niquait plus hors du lit qu’au lit .DEOLINDA réclamait son grand-père……et nous  nous  excusions avec JOËL deux fois : des fruits, des gâteaux dans toutes les chambres….et  le minibar du GIGOLO était toujours  CADEAU !.

Au commencement de 2000  j’ai laissé LE GRAND HÔTEL et j’ai perdu le contact avec JOËL .Quand je me regrette de nos conversations ,je pleure…dans mon âme…..parce que je n’avais jamais songé à BIARRITZ comme une première  escale entre MOTSEIROSO et EINSIEDELN !.

Entre ARRONCHES et BIARRITZ, ce sont mille Kilomètres. Mon village d’origine est à la même distance de MADRID que de BIARRITZ !:

-Après mon retour de SUISSE, en 1978, pour aider ma mère moribonde, en étant le seul célibataire de ses quatre enfants, j’ai resté avec elle pendant vingt-huit années….DIEU merci, le cancer ne l’a pas détruite….seulement l’âge….Mais L’ESPAGNE INTRANSIGEANTE m’a  battu, vaincu ,accablé !

Pour ma mère, dans son éducation CATHOLIQUE-NATIONALISTE ESPAGNOLE  FATALISTE presque SUPERSTITIEUSE……..TENERIFE (trois heures et demie d’avion)était plus proche que BIARRITZ(cinq heures en voiture, quarante minutes en avion) !.

-Une mère, c’est une mère !.PROVERBE ESPAGNOL.

-Maintenant, que je suis en train de faire MON PELERINAGE MOTSEIROSO EINSIEDELN, quand L’ESPAGNE  complique ma vie, je me rappelle de mes conversations avec JÖEL LOURENÇO…et les difficultés ne sont que LE PONT INTERNATIONAL LE PLUS COURT du MONDE, sur un ruisseau de trois mètres de large, que JOËL sauta en 1948 pour croiser L’ESPAGNE TERRIBLE et arriver dans LA FRANCE du BIARRITZ SOURIANT.

( D’avant :        BIARRITZ  ET SON PORTUGAIS    )
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