La TRIBU,LA SMALA
de JOËL, se composait de quelque trente personnes qui occupaient dix-douze
chambres.
JOËL avait épousé
en 1953 CORINNE PETIT de 25 ans ,de MONT de MARSAN, mais que travaillait d’HÔTESSE
au CASINO.
-LOURDES, née en
1954, avait épousé JOÂO FERREIRA ,de CAMPOMAIOR, en 1972.Le mari voyageait
toujours entre L’ALENTEJO et BIARRITZ, parce qu’il travaillait dans l’importation et exportation de vins .Par
l’influence de JOËL, les LOURENÇO et les FERREIRA partageaient une JOINT
VENTURE agroalimentaire pour profiter la
grande demande de produits portugais en
EUROPE, impulsée par le grand nombre d’EMIGRANTS PORTUGAIS.L’amour entre
LOURDES et JOÂO n’était qu’une manifestation positive du travail que leurs deux
familles partageaient !.
-FÁTIMA, née en 1956,avait
épousé AITOR ETCHEVARRIA, un architecte DONOSTIARRA(de SAINT-SEBASTIEN), avec
d’études à BILBAO, DONOSTIA, PAU et ANGLET.D’habitude, FÁTIMA et AITOR ne venez
pas avec le reste de LA SMALA.
IVES, né en 1961,
avait épousé GISELLE SCHUSTER, une jolie
LUXEMBOURGEOISE.À LUXEMBOURG ,un tiers des habitants sont d’origine portugais,
et les produits FERREIRA-LOURENÇO étaient très demandés !
.
PIERRE, le cadet,
né en 1964,avait épousé SOLANGE DE BROEK, une BELGE de BRUGES .Les vins
portugais étaient demandés aussi en BELGIQUE, ALLEMAGNE et SUISSE !.
Il y avait huit
cousins et cousines. La plus petite était presque un bebé !.Mai…la plus
grande-DEOLINDA FERREIRA, dans ses 22-25 ans, avait un gigolo italien, CÓSIMO IMPERATO, que la niquait
plus hors du lit qu’au lit .DEOLINDA réclamait son grand-père……et nous nous
excusions avec JOËL deux fois : des fruits, des gâteaux dans toutes
les chambres….et le minibar du GIGOLO
était toujours CADEAU !.
Au commencement
de 2000 j’ai laissé LE GRAND HÔTEL et
j’ai perdu le contact avec JOËL .Quand je me regrette de nos conversations ,je
pleure…dans mon âme…..parce que je n’avais jamais songé à BIARRITZ comme une
première escale entre MOTSEIROSO et
EINSIEDELN !.
Entre ARRONCHES
et BIARRITZ, ce sont mille Kilomètres. Mon village d’origine est à la même
distance de MADRID que de BIARRITZ !:
-Après mon retour
de SUISSE, en 1978, pour aider ma mère moribonde, en étant le seul célibataire
de ses quatre enfants, j’ai resté avec elle pendant vingt-huit années….DIEU
merci, le cancer ne l’a pas détruite….seulement l’âge….Mais L’ESPAGNE
INTRANSIGEANTE m’a battu, vaincu
,accablé !
Pour ma mère,
dans son éducation CATHOLIQUE-NATIONALISTE ESPAGNOLE FATALISTE presque SUPERSTITIEUSE……..TENERIFE
(trois heures et demie d’avion)était plus proche que BIARRITZ(cinq heures en
voiture, quarante minutes en avion) !.
-Une mère, c’est
une mère !.PROVERBE ESPAGNOL.
-Maintenant, que
je suis en train de faire MON PELERINAGE MOTSEIROSO EINSIEDELN, quand L’ESPAGNE complique ma vie, je me rappelle de mes
conversations avec JÖEL LOURENÇO…et les difficultés ne sont que LE PONT
INTERNATIONAL LE PLUS COURT du MONDE, sur un ruisseau de trois mètres de large,
que JOËL sauta en 1948 pour croiser L’ESPAGNE TERRIBLE et arriver dans LA FRANCE
du BIARRITZ SOURIANT.
( D’avant : BIARRITZ ET SON PORTUGAIS )
-
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