EINSIEDL

EINSIEDL

jueves, 31 de enero de 2019

JOËL LOURENÇO



La TRIBU,LA SMALA de JOËL, se composait de quelque trente personnes qui occupaient dix-douze chambres.

JOËL avait épousé en 1953 CORINNE PETIT de 25 ans ,de MONT de MARSAN, mais que travaillait d’HÔTESSE au CASINO.

-LOURDES, née en 1954, avait épousé JOÂO FERREIRA ,de CAMPOMAIOR, en 1972.Le mari voyageait toujours entre L’ALENTEJO et BIARRITZ, parce qu’il travaillait  dans l’importation et exportation de vins .Par l’influence de JOËL, les LOURENÇO et les FERREIRA partageaient une JOINT VENTURE agroalimentaire  pour profiter la grande  demande de produits portugais en EUROPE, impulsée par le grand nombre d’EMIGRANTS PORTUGAIS.L’amour entre LOURDES et JOÂO n’était qu’une manifestation positive du travail que leurs deux familles partageaient !.

-FÁTIMA, née en 1956,avait épousé AITOR ETCHEVARRIA, un architecte DONOSTIARRA(de SAINT-SEBASTIEN), avec d’études à BILBAO, DONOSTIA, PAU et ANGLET.D’habitude, FÁTIMA et AITOR ne venez pas avec le reste de LA SMALA.

IVES, né en 1961, avait épousé  GISELLE SCHUSTER, une jolie LUXEMBOURGEOISE.À LUXEMBOURG ,un tiers des habitants sont d’origine portugais, et les produits FERREIRA-LOURENÇO étaient très demandés !
.
PIERRE, le cadet, né en 1964,avait épousé SOLANGE DE BROEK, une BELGE de BRUGES .Les vins portugais étaient demandés aussi en BELGIQUE, ALLEMAGNE et SUISSE !.

Il y avait huit cousins et cousines. La plus petite était presque un bebé !.Mai…la plus grande-DEOLINDA FERREIRA, dans ses 22-25 ans, avait  un gigolo italien, CÓSIMO IMPERATO, que la niquait plus hors du lit qu’au lit .DEOLINDA réclamait son grand-père……et nous  nous  excusions avec JOËL deux fois : des fruits, des gâteaux dans toutes les chambres….et  le minibar du GIGOLO était toujours  CADEAU !.

Au commencement de 2000  j’ai laissé LE GRAND HÔTEL et j’ai perdu le contact avec JOËL .Quand je me regrette de nos conversations ,je pleure…dans mon âme…..parce que je n’avais jamais songé à BIARRITZ comme une première  escale entre MOTSEIROSO et EINSIEDELN !.

Entre ARRONCHES et BIARRITZ, ce sont mille Kilomètres. Mon village d’origine est à la même distance de MADRID que de BIARRITZ !:

-Après mon retour de SUISSE, en 1978, pour aider ma mère moribonde, en étant le seul célibataire de ses quatre enfants, j’ai resté avec elle pendant vingt-huit années….DIEU merci, le cancer ne l’a pas détruite….seulement l’âge….Mais L’ESPAGNE INTRANSIGEANTE m’a  battu, vaincu ,accablé !

Pour ma mère, dans son éducation CATHOLIQUE-NATIONALISTE ESPAGNOLE  FATALISTE presque SUPERSTITIEUSE……..TENERIFE (trois heures et demie d’avion)était plus proche que BIARRITZ(cinq heures en voiture, quarante minutes en avion) !.

-Une mère, c’est une mère !.PROVERBE ESPAGNOL.

-Maintenant, que je suis en train de faire MON PELERINAGE MOTSEIROSO EINSIEDELN, quand L’ESPAGNE  complique ma vie, je me rappelle de mes conversations avec JÖEL LOURENÇO…et les difficultés ne sont que LE PONT INTERNATIONAL LE PLUS COURT du MONDE, sur un ruisseau de trois mètres de large, que JOËL sauta en 1948 pour croiser L’ESPAGNE TERRIBLE et arriver dans LA FRANCE du BIARRITZ SOURIANT.

( D’avant :        BIARRITZ  ET SON PORTUGAIS    )
-



miércoles, 30 de enero de 2019

BIARRITZ ET SON PORTUGAIS



JÖEL LOURENÇO était sans nulle doute LE PORTUGAIS de BIARRITZ. D’abord ,lui ; ensuite ,les autres PORTUGAIS de LA VILLE-aux-THERMES !

1948.Le jeune géant d’ARRONCHES  est arrivé en France, un pays en reconstruction !.

-À mes dix-huit ans, j’avais une taille de presque deux mètres-198 centimètres-et les gens aux deux côtés de LA GEVORA me voyaient tel qu’un monstre !.Je n’osai pas aller à CAMPOMAIOR pour demander un emploi dans LA GRANDE INDUSTRIE CAFETIÈRE, où la plupart des familles de mon canton  gagnaient sa vie, leurs vies !.Alors, il ne m’a resté qu’à croiser L’Espagne pauvre et entrer en France .À vingt kilomètres de LA BIDASSOA, voilà mon BIARRITZ !.

J’ai parlé avec JOËL LOURENÇO assez de fois entre 1994 et 1999.Quand il voyageait entre BIARRITZ et ARRONCHES  et retour, il profitait pour montrer MADRID à sa famille et ses amis .Toute sa TRIBU, sa SMALA, se logeait dans LE GRAND HOTEL où j’étais  LE RECEPTIONNAIRE DE NUIT.

JOËL parlait très bien l’espagnol :

-C’est parce que le pont sur L’ABRILONGO, l’affluent de LA GEVORA(XÉVORA en portugais) qui sépare ARRONCHES de LA CODOSERA n’a que trois mètres de large !.J’allais en Espagne tous les jours !.Les visiteurs CASTILLANS disaient que  je parlais l’espagnol beaucoup plus clair que les gens de LA CODOSERA et BADAJOZ ,qui prononcent  J/G tel que les allemands LE H .Et ils aspirent LES Z/S de finale de mot !.

Je ne sais pas si JOËL vit encore, pour passer entre les deux PAYS IBÈRIQUES sur LE PONT INTERNATIONAL LE PLUS COURT du MONDE, inauguré dix années auparavant.

-J’ai sauté sur le ruisseau-le pont venait d’être emporté par  le grand courant de l’eau après une forte averse-avec ma valise de carton à la main, et j’ai marché à pied jusqu’à ALBURQUERQUE , où j’ais pris le bus des EMIGRANTS au PAY BASQUE.DIEU merci, j’ai pu entrer en France !.Je n’avais une autre CARTE D’IDENTITÉ qu’un SAUF-CONDUIT signé par mon ami RODRIGO, de la caserne de LA GENDARMERIE PORTUGAISE d’ELVAS !.

-À HENDAYE j’ai appris qu’à BIARRITZ il y avait beaucoup d’emploi pour des manœuvres du bâtiment !.LE CASINO était en pleine transformation, et l’on m’a y embauché !.

Améliorez votre français un peu plus, et  je vous embaucherai pour portier du CASINO !.Avec votre taille, c’est dommage que vous ne soyez qu’ un manœuvre !.

-J’ai fait de mon mieux après les affirmations du DIRECTEUR du CASINO !.D ix mois après son arrivée en France ,le géant d’ARRONCHES, c’est-à-dire moi, gagnait dix fois plus d’argent avec les pourboires  du CASINO que j’avais gagné les deux-trois mois d’embauchages chaque année pour travailler du matin au soir dans la vendange ,la fenaison ,le bois !.

- BIARRITZ était déjà ma vie !.

(À suivre : JOËL LOURENÇO      )

lunes, 28 de enero de 2019

LOS LOBOS SIGUEN ANIDANDO EN EL ALFOZ



Hace cuarenta y dos años ya, al comienzo de LA SANTA TRAICIÓN/digo TRANSICIÓN, en la flamante revista ASTURIAS SEMANAL, un filósofo y polígrafo  con el que compartí a la misma maestra-tutora, DOÑA ALICIA, y que con los años devendría CONSEJERO AUTONÓMICO, publicó un artículo que hizo pupa:

-¡Los lobos siguen anidando en BRAÑAGRANDE/TINEO y en SU ALFOZ/L’KONCETSÓN!.

Yo creo que sus palabras fueron proféticas. Porque sigue funcionando, de una u otra manera, el “por DIOS, la PATRIA, la MANTEQUILLA , LA MIEL y LOS JAMONES”.

¡Y si no LA ESTACA!.!MULETA y MULETA!, que decían UN CONCEJAL y UN MUNICIPAL del KONCETSÓN en los ochenta.

No tengo nada contra los de ALBA DE TORMES, los del BARCO DE ÁVILA ,los de MEDINA DEL CAMPO, los de MORALEJA, los de PUERTOLLANO o los de MANSILLA DE LAS MULAS, y acepto que sean ALCALDES, CONCEJALES,GUARDAMONTES, DELEGADOS DE MONTES, ALTOS CARGOS DEL KONCETSÓN y de LA AUTONOMÍA .Pero me indigna que me impidan, en nombre del IMPERIO, ser ya no EL CAPITÁN de MI PROPIA BARCA, no, ni siquiera GRUMETE al servicio de ellos.

¡Malditos LOS DIOSES y LOS IMPERIOS que envían al DESTIERRO a las POBRES GENTES!.

Tuve que huir, yo, manso cordero, para que los lobos que aún anidan en EL ALFOZ  no hiciesen de mí un  CORDERO DEGOLLADO. Cosa que no quiero ser, porque no tengo vocación de MÁRTIR ni de SANTO.!Aunque muchos me pudiesen considerar EL NUEVO CORDERO DE DIOS que quita los pecados de LOS  CASTELLANOS y SUREÑOS que han CONTRARRECONQUISTADO L’KONCETSÓN!.

¡Gracias al DIOS VERDADERO, no a LOS ÍDOLOS FELIPISTAS  y SUARISTAS, puedo al fin liberarme en MI PEREGRINACIÓN MOTSEIROSO-EINSIEDELN!.

domingo, 27 de enero de 2019

FONFARAÓN



Se habla mucho de la ALDEA GOLBAL, al socaire de las nuevas tecnologías .Pero, más lentamente, como por  ÓSMOSIS, uno se iba enterando, ya hace mucho- décadas, por lo que a mí concierne; siglos, por lo que nos dicen LA HISTORIA y LAS HISTORIAS-de lo que ocurría en la aldea de cada cual, en la próxima…..y hasta en la gran ciudad:

-¡LA MUJER DEL CÉSAR no sólo tiene que ser HONESTA: tiene que parecerlo!.Hasta en la mismísima CAPITAL DEL IMPERIO, los curiosos de turno se atrevían a ser VOYEURS de la SUPUESTA VIDA EXTRACONYUGAL de LA CESARINA.

Traigo esto a colación, encabezado con el nombre del MONTE FONFARAÓN, en el entorno del MOTSEIROSO  al que rinde homenaje este humilde BLOGGER, en su PEREGRINACIÓN hacia EINSIEDELN, en LOS ALPES de SCHWIZ, por lo que me dijo hace unas semanas en  LA SIERRA DE SAN PEDRO(TIERRA DE CONQUISTADORES), el padre de UN CONTRATISTA FORESTAL.

-¡Yo fui CAPATAZ DE AGENTES FORESTALES en LA SIERRA DE FONFARAÓN en los años cincuenta, con AGENTES del KONCETSÓN  bajo mi mando!.

Aquel viejo, de nombre HORACIO, del que no pude saber con exactitud su origen, pues me dijo que había nacido en SIERRA DE GREDOS, allí donde LAS DOS CASTILLAS y EXTREMADURA se hacen UNA Y TRINA ,acompañaba a su hijo PEROTE, el benjamín, los otros dos, FERNANDO y HORACÍN andaban por LAS TIERRAS CÁNTABRAS como FORESTALES en diferentes y variables JERARQUÍAS ,para firmar CONTRATOS-SUBVENCIÓN DE  LIMPIEZA DE ARBOLADOS.

PEROTE era INGENIERO FORESTAL, y gracias, supongo, a los amigos de su padre, se había hecho con UNA FILIAL de una CONSULTORA AGROPECUARIA en la que prestaban servicios un ex consejero y tres ex directores generales del PARTIDO DOMINANTE, y un ex director general del PARTIDO  OPOSITOR( excepto UNA LEGISLATURA), lo que daba mucho juego a la situación. PEROTE podría ser ESTATUARIO/FUNCIONARIO y ganar un buen sueldo de por vida, pero como EMPRESARIO PARAFUNCIONARIO ganaba diez veces más.

El viernes nos llegó un AVISO/ADVERTENCIA de LA JUNTA ,diciéndonos que teníamos un mes para presentar los documentos y solicitar la subvención correspondiente .De lo contrario, tendríamos la correspondiente sanción.

El sábado, antes de terminar el desayuno, ya llegaron con el cuento HORACIO y PEROTE.EL COTILLEO OFICIAL había funcionado:!nos ofrecían asesoramiento, gestiones, y realización con SU CUADRILLA de LA LIMPIEZA, a cambio de la subvención!.

Para nosotros ,quedaría parte de LEÑA para CALEFACCIONES, y la satisfacción de tener LA DEHESA LIMPIA, BIEN CUIDADA Y LEGAL.

¡LA PUERTA GIRATORIA seguía funcionando!.

Me atreví, hilando fino, para no meter la pata con frases sin sentido, hilarantes, a decirle:

¡A mi padre le pusieron una multa por tener las tres vaquinas en LA SIERRA DE FONFARAÓN!.!Y yo no sabía dónde quedaba el tal FONFARAÓN!.!A mí me sonaba más lo del FARAÓN EGIPCIO!.

-¿Cómo se llamaba EL AGENTE?.EL VIEJO iba directo al grano.

¡Le llamaban PERICÓN, pero ignoro su nombre real!.!Ni siquiera se apeó del caballo!.!Nos dijo a los rapaces que hacíamos de pastores: decid a vuestro padre que tienen una multa de siete pesetas por vaca!.!Ya les mandarán la denuncia oficial!.!Y arread ya para casa, que si no la multa será doble!.Y él mismo, sin apearse del caballo, tullido como estaba, nos ayudó a AMENAR las vacas con su enorme bastón!.

-¡Já, já, já, qué PERICÓN!.¿A que no necesitó preguntar nombres para  saber de quién eran las vacas?.

¡No!.¿Pero por qué supone usted eso?.

-¡Le llamaban en vuestro dialecto EL CACIPLAS, porque andaba siempre de cotilleo por LOS CHIGRES!!Y  se enteraba de todo!.

¡Y eso que él no era el peor de todo!

-¡Creo que sé a qué te refieres!.

¡Sí, unos denunciaban y otro venía a meter miedo!.!Uno pequeño, con pistola!.

-¡Já, já, já, seguro que te refieres a PERIQUÍN MORTERA, de LOS OSCOS, sargento de legionarios en la reserva!.Ahora tenemos al SEPRONA, que es una fuerza armada, y con atribuciones judiciales, pero en aquella época el estatuto de LOS FORESTALES era muy inconcreto.

¡Por poco llevan a mi padre a la cárcel por culpa suya….!.

-¡Explícamelo, que medio siglo después ya todo está perdonado!.

¡Bueno, mi padre lleva en LA TERCERA DIMENSIÓN desde 1990, pero lo de estar perdonado, olvidado……DEXA QUE XÁ, que dicen en LUGO!.

Le conté cómo el menos gigantón de LOS TRES NICANORES nos había mandado traer las vacas, y cómo una semana después vino PERIQUÍN a tomar los datos.

 Mi padre fue al baúl y sacó la pistola y las acreditaciones de SUBOFICIAL HABILITADO de CABALLERÍA, por si las moscas.

Un mes antes, PERIQUÍN, enjuto motorista sobre su vieja  DUCATTI, aduciendo que nuestro ATHOS quería atacarle, se apeó de la moto, sacó la pistola y lo dejó moribundo.

Mi padre, medio llorando, remató al noble animal para que no siguiese agonizando .ATHOS, un enorme perro pastor de color blanquecino, que mi padre había bautizado en honor a uno de LOS TRES MOSQUETEROS ,ladraba pero no mordía.

Traumatizado por la guerra, mi padre no se atrevió a retar a duelo a SU IGUAL JERÁRQUICO.!Por si las moscas!.

-¡Confieso que PERIQUÍN era MI HOMBRE MALO para todo desde que se fue EL TEMPRANICO!.

¡Sí!.!EL TEMPRANICO, al que teníamos que llamar DON JOSÉ!.!Bueno, algunos le llamaban DON MELO!.

-¡Já, já, já!.!Se llamaba, murió en  JEREZ hace cinco años, JOSÉ MELENCIO!.!TEMPRANICO era un apodo insultante, por  ser aguerrido como CURRO JIMÉNEZ o JOSÉ MARÍA EL TEMPRANILLO!.!Y tampoco quería que LOS CÁNTABROS le llamaseis MELENCIO, por si producía burla una comparación con MELANDRO, MELONCILLO!.

LOS TRES HERMANOS NICANORES ,habían heredado de un padre y un abuelo GIGANTES y FORESTALES la doble condición: el más viejo y menos gigante, y el más joven y gigantesco prestaban servicio en el VALLE DEL ESVA; el mediano en todo, andaba por LA SIERRA DE LA CULEBRA ZAMORANA.

-¡Sí, NICANOR EL VIEJO  asustaba por grandullón, pero no se atrevía a multar, y las pocas veces que consideraba necesario hacerlo, me avisaba a mí y yo mandaba a PERIQUÍN  a tomar datos!.

¡Pero TEMPRANICO se las arreglaba solo!.!Qué malo era!.!Un día que CUNDÍN, el hijo de MANULO EL CAMINERO, se resistía a sacar las dos vacas, le dijo: oye, maricón, hijo de puta, si no me obedeces, te pongo catorce pesetas por vaca!.

-¡Yo llamo maricón al que me lo llame!.!Y mi madre no es una puta!.!No así la madre de otros!.CUNDÍN, de diez años, era pobre, pero orgulloso.

-¡Desgraciado, os va a caer el pelo!.

Gracias a PIN EL CAPATAZ DE CARRETERAS, la cosa no pasó a mayores.!Sólo cien pesetas de multa, la tercera parte de la mensualidad de MANULO!.

Seguimos hablando, despacito, despacito….hilando fino…para no decir hilaridades……y EL VIEJO me confesó que, aunque no compartía que sus hijos se hubiesen olvidado de FRANCO y de LA FALANGE, se alegraba de que hubiesen hecho NIDO y NIDADA en TIERRAS NORTEÑAS:

-¡Ya se han jubilado!.!Pero mis nietos han heredado prebendas: ALCALDES, DELEGADOS DE MONTES, uno está propuesto para DIRECTOR GENERAL….en fin, aquí , Y ALLÍ, primero PAZ y luego GLORIA!.

¡Sí, DON HORACIO!.!Pero aún funciona L’ESTACA, como dicen LOS CATALANES!.

-¡Eso son falsedades!. 

¡Pues le tomo la palabra y diga a sus hijos y nietos que no tomen represalias, como alguna vez tomaron, contra gente de mi familia en AQUELLAS LATITUDES!.

¡Todo cambia y nada cambia!.Por eso, desde MOTSEIROSO, en las proximidades de FONFARAÓN, me he impulsado en mi PEREGRINACIÓN  a EINSIEDELN, lugar de paz, de equilibrio y de justicia.




jueves, 24 de enero de 2019

PENÍNSULA IDIOMÁTICA



LA PENÍNSULA está unida al CONTINENTE por un ISTMO que siempre presenta dificultades para las comunicaciones entre LOS PENINSULARES y LOS CONTINENTALES.

Peor que  un ISTMO TERRITORIAL difícil, lo es un ISTMO CULTURAL .Suele ser el segundo consecuencia del primero, pero a veces otros factores crean ISTMOS sobre extensos territorios o anchos mares:

LOS MOROS nunca destacaron como NAVEGANTES, pero sí que gozaban de ingenio, estrategia ,y vinieron a caballo hasta BERBERÍA ,para desde allí, con deficientes embarcaciones, cruzar EL ESTRECHO como si fuese UN ISTMO.

LA GOTA MORA de LOS PENINSULARES los castró para intentar el paso del ISTMO CULTURAL DEL NORTE. Por si éramos pocos, parió trillizos la abuela, y los avatares de LA RECONQUISTA ,el consabido proceso de ACCIÓN-REACCIÓN, llevaron al NON PLUS ULTRA, al MÁS DIFÍCIL TODAVÍA: ¡un ISTMO OCEÁNICO hasta LAS AMÉRICAS, URUGUAY por ejemplo!.

LOS URUGUAYOS de LA CUESTA tenían menos dificultades para una integración a once mil kilómetros de distancia-doce horas de avión en tiempos modernos, quince días de barco hace medio siglo-que a dos mil kilómetros, en MÜNCHEN, dos horas y media con LUFTHANSA.

HAYDÉE, que quizá por instinto básico deseaba romper EL ISTMO DEL NORTE, se arrepintió así que UN AGOTE MURCIANO, de aspecto alemán pero de DIZQUE CORDIALIDAD IBÉRICA le susurró su nombre:!HAYDÉE!.

-¡HAYDÉE!.........!Qué bonito nombre uruguayo….pero más bonita es su dueña!.Hasta LOS AGOTES, una vez reconvertidos, sabían ser LISONJEROS AL HISPÁNICO MODO.

MARCIAL PINA, un famoso jugador del BARCELONA, de origen agote murciano.!Famoso en los setenta y primeros ochenta, digo, porque es de nuestra quinta, de la de HAYDÉE , de la de su marido, y de la mía!.!Fue el primer AGOTE MURCIANO que conocí!.

JUVENTINO PINA, un vocalista de LOS MARIACHIS DEL SUR.!Buen muchacho….pero se jactaba de tener UNA HIJA NATURAL en EL PIRINEO NAVARRO…..rubia como él!.!AGOTE sobre AGOTE!.

Fuera de LOS AGOTES MURCIANOS hubo algún futbolista, alguna cantante, algún actor norteño cuya procedencia AGOTE era innegable.!Y no os doy más datos!.

¿Eres AGOTE?.La pregunta se la hice a un TÉCNICO CONSTRUCTOR instalado en TIERRA DE CONQUISTADORES. Su filiación era VASCA, EUSKÉRICA ,pero su aspecto era puramente GERMÁNICO.

-¡Eres la segunda persona que me lo pregunta!.!La primera fue mi profesora de DIBUJO, una navarra del RONCAL, también rubia!.!Ocurrió hace treinta años en un instituto de VITORIA-GASTEIZ!!Pero nací en LLODIO-LAUDIO!.!No me consta tener familia en el NORTE DE NAVARRA, si en la frontera  provincial!.

FERNANDO PINA, el marido de HAYDÉE, procedía de una raza temerosa tanto de LA FRANCIA NORDPIRENAICA como de LA IBERIA SUDPIRENAICA, y al final, convencidos de que LA GOTA MORA y LA EMIGRACIÓN a AMÉRICA, a LAS AMÉRICAS ,había dispuesto más para el perdón a LOS IBEROS que a LOS FRANCOS ,se atrevieron a fundirse con EL PUEBLO HISPANO-MORISCO.

AGOTES y MORISCOS, todos se reunían en EL CENTRO ESPAÑOL; de MUNICH en este caso, o de cualquier otra ciudad europea.

-¡Mi vida es muy simple: de casa al trabajo de lunes a viernes!.!De casa al CENTRO ESPAÑOL los fines de semana!.!Entonces no sé mucho ALEMÁN…..pero tampoco me hace falta!.

Siempre aparecían CONSEGUIDORES INTERESADOS, españoles, sudamericanos, italianos, algún alemán, más o menos BILINGÜES, para resolver los problemas. De ahí que muchos EMIGRANTES RETORNADOS  al cabo de una década ni recordasen haber vivido en MUNICH, FRANKFURT,  ZURICH, etc.

No resultaba, pues, extraño que HAYDÉE LA URUGUAYA y FERNANDO PINA regresasen a LA MANGA, acompañando a su hija FUENSANTA y a su yerno uruguayo.

OSVALDO ,de familia lejanamente emparentada con los de LA CUESTA, era el TÍPICO URUGUAYO: medio ITALIANO, medio ESPAÑOL, con unas gotas de INDIO CHARRÚA.FUENSANTA, que quizá portase el nombre de una bisabuela más murciana que agote ,se dejó llevar antes por el INSTINTO MURCIANO-IBÉRICO en cuestiones sentimentales, que por su ASPECTO AGOTE-GERMÁNICO y su refinada educación en el idioma de GÖTHE,

PILAR HAYDÉE, la hija de OSVALDO y FUENSANTA ,había sido bautizada así en homenaje a sus dos abuelas. ARAGÓN y LA CUESTA CÁNTABRO-URUGUAYA en una misma persona.

La adolescente era  el fiel espejo de aquella HAYDÉE que cincuenta y cinco años  antes me había dado con la puerta en las narices: !LA NUEVA PRINCESITA VANIDOSA!.

¡Todo se renueva y rebrota!.

-¡Cosas curiosas que ocurren!.!Mi hijo que sí parece más URUGUAYO que AGOTE o ALEMÁN, vive y trabaja en MUNICH! ,me explicó HAYDÉE.

¡DIOS los cría y ellos se juntan!.!LA CABRA siempre tira al monte!.Porque JUTTA, la rubia esposa del moreno DAVID PINA, el hijo de FERNANDO y de HAYDÉE ,supuestamente una bávara y alemana de pro……….se apellidaba ROSSI de soltera!.

-¡Es que SANTINO, mi consuegro, nació en TARENTO!.!Pero es mi consuegra ISOLDE, una verdadera bávara ,la que manda en casa!.Aquella explicación de HAYDÉE me sonaba más a ripio cuarteado que a verdadera explicación.

¡Y voy yo y me lo creo, já, já, ja!.

-¡Já,já, já!.!Ya poco queda de aquel infeliz al que no le di EL DURO!.

¡Sí, los años no pasan en balde!.!Si fuese ahora, me hubiese cobrado LA PROPINA de una u otra manera!.

-¡Qué malo eres, já, já,já!.

Fue bonito aquel reencuentro, pero triste la reflexión a posteriori:

¡LAS MURALLAS MEXICANAS son más frágiles que LAS MURALLAS CULTURALES de LOS ISTMOS que unen LA PENÍNSULA con el mundo exterior!.

-

miércoles, 23 de enero de 2019

IDIOMATISCHE HALBINSEL



Das Problem mit den HALBINSELN ist der ISTHMUS, der die ganze VERBINDUNGEN kompliziert, nicht nur den FAHRVERKEHR, sondern auch die kulturellen VERBINDUNGEN.

HAYDÉE  hatte sich angenommen, dass FERNANDO PINA ein echter DEUTSCHER war.Aber sie hatte von FERNANDO als SPANISCHSPRECHER profitiert: ihr DEUTSCH war rostiger als meines.

FUENSANTA war eine schöne BLONDIN,aber  OSVALDO, ihr MANN, war ein echtiger URUGUAYER: HALBITALIANER, HALBSPANIER….ein kleines bisschen CHARRUASBLUT.

PILAR HAYDÉE hatte die NAMEN beider GROSSMÜTTER, um die SPANISCHE TRADITION zu behalten!.Vielleich FUENSANTA hatte der NAME einer  URGROSSMUTTER!.

DAVID PINA, HAYDÉES SOHN, arbeitete und wohnte in MÜNCHEN.Aber er war ein echtiger SPANIER/URUGUAYER .Seine FRAU war eine echtige DEUSTCHE/BLONDIN………JUTTA PINA………geborene  ROSSI. Die KATZE last das MAUSEN  nicht!.

DIE MOROS hatten einen WIE-ISTHMUS STRASSE VON GIBRALTAR profitierte, um  DIE HALBINSEL zu erobern.DIE CONQUISTADORES hatten eine lange SEE-ISTHMUS geschaffen, um DIE AMERIKAS (URUGUAY, etc) zu erobern!.

DIE PYRINÄEN sind mehr ein MEXIKANES GITTER als ein ISTHMUS!.

Aber….mit ZEIT ist alles möglich…….und ich hoffe, dass DIE MODERNEN HAYDÉEN keinen ISTMUS haben werden, um sie in EUROPA sich zu integrieren!.Amen!.

martes, 22 de enero de 2019

AGOTES EN LA MANGA


Cuando en 2015 encontré a HAYDÉE, LA URUGUAYA de LA CUESTA, en el BAR MUNICH de LA MANGA DEL MAR MENOR, pensé, de entrada , en los avatares de aquel joven piloto de familia bien al comienzo de los treinta que, más por presumir que por convicción ideológica, hizo, según JOSÉ MARÍA PEMÁN, el vuelo DE MADRID A OVIEDO PASANDO POR LAS AZORES.

¡El mundo al revés, pero funciona…..!.

HAYDÉE  acudió ante nosotros, el grupo familiar que pasábamos unos días de asueto en el inmediato LAS CABAÑAS RESSORT, al comentarle su hija que yo era de EL LLANO, una población cantábrica no lejos de la suya de origen, LA CUESTA.

FUENSANTA, la hija de HAYDÉE, de aspecto alemán, yo creí que era BÁVARA en todos los aspectos ,dirigía hábilmente un negocio de clientela multicultural .Ella se expresaba con facilidad tanto en INGLÉS y FRANCÉS como en ALEMÁN y ESPAÑOL.

¡Nací en MUNICH pero mi padre es MURCIANO y mi madre es CÁNTABRA, de LA CUESTA!.

-¿De LA CUESTA?.!Yo nací en EL LLANO!.Mi cabeza empezó a darle vueltas al asunto
.
¡EL LLANO, hermoso lugar!.Yo estuve allí de paso varias veces, pero……ahí viene mi madre!.

-¿Le….te conozco?.Aquella mujer no resultaba desconocida para mí.

¡Sí que nos conocemos!.!Perdona, medio siglo después, que no te hubiese dado EL DURO de PROPINA por llevarme EL TRAJE DE CHAQUETA para la boda de RITA  DEL MOLINO!.HAYDÉE LA URUGUAYA, que en 1960 me había dado con la puerta en las narices para refugiarse cual PRINCESITA VANIDOSA en su habitación, a probarse el atuendo, seguía en 2015 como entonces, con las piernas largas, el rostro blanquecino, y el cabello oscuro y rizado.!Y es que las ciencias, las de la peluquería y el gimnasio también, avanzan que es una barbaridad!.

-¡Já, já, já,  más vale tarde que nunca!.!Además yo cobré MI DURO, que era lo que más me importaba entonces!.

Expliqué a mis familiares y amigos que me acompañaban cómo en 1960, un día a primeros de NOVIEMBRE, recién cumplidos mis diez años, RAMÓN EL DEL ESTANCO, que aparte de vender tabaco, sellos y material escolar, también era cartero y agente de transportes por delegación ,me propuso lo que para mí era, más que un negocio o un trabajo ,una fórmula extraordinaria de perdón, penitencia…….y recuperación de la oportunidad perdida:!ganar UN DURO!.

-¡Tienes que llevar antes de que anochezca este traje a HAYDÉE LA URUGUAYA!.!Y ve con cuidado, pues es muy presumida y se enfadará si arrugas el PORTATRAJE, así que…..!.

Yo era muy miedoso, pero la necesidad obliga, al que algo quiere algo le cuesta ,nunca mejor dicho, así que me embalé hacia LA CUESTA a grandes zancadas, casi sin respirar, y a la vez procurando mantener recto el PORTATRAJES.

La premura me ayudó, mientras cruzaba los casi cinco Kilómetros del BOSQUE DE LA MUGA, a no preocuparme por la creciente oscuridad, que haría casi invisible el sendero al regresar de mi misión.

Cuando yo llamé a la puerta de LA CASA DE LOS URUGUAYOS serían las cinco de la tarde .HAYDÉE LA URUGUAYA ,de diecisiete años, nacida en LA CUESTA en el seno de una familia de INMIGRANTES-EMIGRANTES Y VICEVERSA, pues seguían repartiéndose entre URUGUAY y CANTABRIA ,tenía una belleza extraordinaria, muy por encima de la de las otras mozas de la comarca: alta, de largas piernas de modelo, piel blanquecina, y cabello negro y rizado…..al estilo de muchas actrices de origen irlandés en HOLLYWOOD.!Yo tenía diez inocentes años, pero leía SELECCIONES del READER’S DIGEST, el no va más de la progresía en aquellos tiempos!.

¡Es una verdadera URUGUAYA!, decían los mozos de la zona.

Los padres de LA PRINCESITA VANIDOSA, y HORACIO, el benjamín y futuro heredero del caserío, los otros seis hermanos y hermanas vivían en URUGUAY ,estaban con el carro y los bueyes a por maíz en las afueras, así que una visita inesperada asustó a HAYDÉE:

-¡Hola!.¿Qué……?.Ruborizada y nerviosa, se fijó en el PORTATRAJE .Que yo fuese un niño de la comarca, no sé si me habría visto alguna vez, yo a ella nunca, la tranquilizó, y la hizo tornarse, eso pensé yo, autoritaria.

¡RAMÓN EL DEL ESTANCO me ha dado este PORTATRAJE para ti!.!El no puede venir, y……!.

-¡Gracias!.!Adiós!.HAYDÉE tomó en sus manos el PORTATRAJE, lo palpó, lo elevó hacia arriba como un sacerdote eleva el LIBRO SAGRADO, suspiró…..y me dio con la puerta en las narices.

Yo me quedé pasmado….por si volvía a abrir y me daba EL DURO, pero que si quieres arroz Catalina.LA PRINCESITA VANIDOSA se había encerrado en sus aposentos a probarse LA OBRA ARTÍSTICA de SANDALIO EL SASTRE, que haría de ella la más deslumbrante invitada ,incluso por encima de las guapetonas madrileñas, mexicanas y portorriqueñas que lucirían su palmito en LA GRAN BODA.

Así que después de dos minutos de infructuosa espera, inicié el camino de regreso a toda velocidad:! la noche se echaba encima, a la zona le llamaban EL BOSQUE DEL LOBO, y yo quería localizar a RAMÓN y pedirle cuentas!.Yo era muy tímido, pero el miedo, la indignación, y el deseo de hacerme perdonar por mis padres, me estaba volviendo ocasionalmente furioso, agresivo.

Encontré a RAMÓN en EL CHIGRE DE EMETERIO y me dio EL DURO:

-¡Qué tímido eres, chaval!.!Tenías que haberle pedido LA PROPINA!.!Pero la prometido es deuda: aquí tienes EL DURO!.!Se lo pediré a su padre!.!Ah, estos URUGUAYOS, qué mal lo sueltan!.

Mis padres se sintieron felices, recompensado, cuando les entregué EL DURO. Se alegraban de que yo quisiese ser al fin UN VERDADERO AHORRADOR y no EL TONTO ENGAÑADO por LA TOMBOLERA DE SALAMANCA.

-¡Guárdalo en tu hucha!.!Así que podamos, te abriremos una CUENTA DE AHORRO!.!Quizá aún nos viniera bien para que tu madre fuese a comprar todo lo que necesitamos!.!Pero mucha más falta hacía cuando lo malgastaste en LA FERIA DE SAN GLORIO!.

Pese a mi alegría interna, volví a sentirme tan avergonzado como el día en que LEOCADIA, la merchera ambulante que sabía seducir con su RUEDA DE LA FORTUNA, una vulgar TÓMBOLA, me había desplumado del DURO que MI MADRINA JEROMA, hermana de mi madre, me había dado:

-¡No lo hagas!, decía mi madre, al verme dar a LA RUEDA, por si me tocaba LA CESTA DE LA FORTUNA:una bolsa con cinco barras de chocolate, cinco paquetes de picadura, dos botellas de coñac, tres cajas de lapiceros de colores…que ya estaban oxidados de tanto viajar por LA PENÍNSULA.

-¡Déjalo, CANTABRUCA!.!Que va a tener suerte!.LEOCADIA era provocativa, y afortunada, por lo visto, a más no poder.

¡Cojones, ya estuvo bien!.Mi padre empezaba a cabrearse.

-¡Já, já, já, CAMPURRIANO!.!Que tú también fuiste un muchacho!.

Al final, con las orejas gachas, entregué a mi padre dos cigarrillos, las dos chocolatinas a mi madre, por si se podían repartir, infeliz de mí, entre los cuatro hermanos……y me guardé una goma de borrar.

¡LA TOMBOLERA se quedó con EL DURO!.

Hubo bronca en casa, me sentí muy culpable.Prometí cambiar.EL DURO de LOS URUGUAYOS, por medio de RAMÓN, fue el inicio de unos tiempos nuevos.

Aprendí que :!el trabajo y la economía son la mejor LOTERÍA!.Aunque no siempre haya sido un buen trabajador ni un buen administrador.

Cincuenta y cinco años después recordé todas estas cosas, al encontrarme con HAYDÉE.

-¡Este es mi marido, FERNANDO!.HAYDÉE me presentó a un hombre de aspecto puramente nórdico .FUENSANTA era el fiel reflejo, físicamente, de su padre.

¡Perdona la curiosidad, pero hay algo que me choca de tu apellido!.Pese a que, según LA HISTORIA, el REINO DE MURCIA compartió con EL DE GRANADA  el ser los últimos liberados de LOS MOROS, y en sitios como ALHAMA muchos son muy morenos y se apodan MOROS entre sí,los  tres PINA murcianos, tú incluidos, que conozco, sois rubios:

-¡Es que descendemos de LOS AGOTES PIRENAICOS!.!Mis antepasados, VISIGODOS obligados por LA MORISMA a refugiarse en las montañas del NORTE, decidieron, al fin, venirse a RECONQUISTAR  LAS TIERRAS MEDITERRÁNEAS que LOS MOROS convirtieron en VERGELES MARAVILLOSOS!.!Y hace poco más de un siglo, a través de ARAGÓN, se instalaron no lejos de LA MANGA!.

¡Yo conozco de vista a MARCIAL PINA, jugador del BARCELONA, aunque nunca hablé con él.!Pero sí a JUSTINO PINA, que canta en  la orquesta LOS MARIACHIS DEL SUR!.!Y ahora a ti!.

-¡A base de estudiar ALEMÁN y hacer comparaciones, llegué a la conclusión de que AGOTE es una palabra mestiza de los idiomas de CERVANTES y de GÖTHE, que significa LOS SIN DIOS/DIE GOTTLOSEN en ALEMÁN, es decir, LOS ATEOS, porque tanto MOROS como CRISTIANOS consideraban así a LOS GODOS/DIE GOTEN como  gente maldita!.

¡Bonita explicación!.¿Pero qué hizo que HAYDÉE DE LA CUESTA, una cántabra, se casase en MÜNICH con UN AGOTE DE MURCIA!.!Y perdona la pregunta!.

-¡El amor a  primera vista!.!Sentaros a tomar un café con nosotros, y os contamos!.!Eh, e invita la casa, que yo también sé lo del DURO, já, já, já!.

¡Encantado, já, já, já!.

(Siguen:   IDIOMATISCHE HALBINSEL(auf Deutsch/en Alemán)

                 PENÍNSULA IDIOMÁTICA( en Español).

lunes, 21 de enero de 2019

FUENSANTA PINA



HAYDÉE  sah noch DIE SCHÖNE URUGUAYERIN aus…aber sie war nicht DIE EINGEBILDETE PRINZESSIN!.

DIE NEUE EINGEBILDETE PRINZESSIN war  eine MÄDCHEN-13-15 Jahre alt-die sowohl ihre Mutter als auch ihre Grossmutter zu küssen kam, als beide mit uns sprachen
.
-Sie ist meine TOCHTER!.FUENSANTA PINA  war DIE WIE-DEUTSCHE MUTTER einer typischen URUGUAYERIN.PILAR HAYDÉE PINA sah DIE 1960 EINGEBILDETE PRINZESSIN aus, die KEIN DURO mir gegeben hatte.

PILAR ist meine GEGENSCHWIEGERMUTTER!.HAYDÉE  zählte uns IHRE BAYERISCHE/DEUSTCHE GESCHICHTE:

Zur LA CUESTASFARM hatte HORACIO nur geblieben.HORACIO war das NESTHÄCKEN ihrer  acht GESCHWISTER.Die meisten GROSSEFAMILIEMITGLIEDER wohnten in URUGUAY….aber sie wanderte in DEUSTCHLAND ein.Warum?.Ich weiss nicht..vielleicht DAS SCHICKSAL…!. Glaubte HAYDÉE.

1964.MÜNCHEN.DAS GRAND HOTEL.Kein Problem für HAYDÉE, um ZIMMERMÄDCHEN  zu werden:die meisten KUNDEN waren MILLIONÄRE aus MIAMI, PUERTO RICO, MEXICO, BUENOS AIRES, MONTEVIDEO…!.

-Bist du URUGUAYERIN?.Ein WIE-ECHTER DEUSTCHE,der ELEKTRIKER der ZIMMER,hatte sie auf SPANISCH sehr flüssig gefragt.

Ich bin SPANIERIN……und du?.

-Ich bin FERNANDO PINA,aus MURCIA.

Ich glaubte, dass du ein echter DEUTSCHE warst!.

-Ich bin AGOTE, HAYDÉE!.

AGOTE?Ich weiss nicht……Ich glaube, dass du ein echter HERUMSCHNÜFFLER  bist, ha, ha, ha!.

-Gut!.DIE BESCHLIESSERIN hat mir deinen NAME gegeben.Und HAYDÉE sehr uruguayisch ist!.

HAYDÉE  erklärte FERNANDO  ihren uruguayischer STAMM.

-Meine GROSSELTERN hatten  auf den PYRINÄENBERGE  geboren gewesen.Aber sie wanderten durch ARAGÓN nach MURCIA, um DIE MOHAMMEDANISCHEN GÄRTEN zu geniessen!.

Was für ein AGOTE?.

-AGOTE heisst GOTTLOSER MANN!Aber ich verspreche dir eine ganze GESCHICHTE weiter!.Mochtest du einen KAFFEE mit mir zur PAUSE trinken?

Ja, gern!.

HAYDÉE war….zur SÜSSEN ZEIT!.

(Vorher:              MÜNCHEN IN LA MANGA

Zur Zeit:                  FUENSANTA PINA

Anschliessend:  AGOTES EN LA MANGA(Spanisch)

                               IDIOMATISCHE HALBINSEL(Deutsch)).


viernes, 18 de enero de 2019

MÜNCHEN IN LA MANGA



2015.SOMMER in LA MANGA-eine LANDZUNGE , fünf Kilometer lang, ein Kilometer  breit, zwischen dem MITTELMEER und dem KLEINEN SEE .Meine Familie und ich haben eine Woche  FERIEN dort gehabt.

Das Hotel lag am Ende der Landezunge. Ganz in  der Nähe, lag BAR MÜNCHEN.

BAR MÜNCHEN, sowohl RESTAURANT und  PUB  als auch IMBISSSTAND und STRASSENCAFÉ,hatte  multikulturelle KUNDSCHAFT.

DIE OBERKELLNERIN sprach nicht nur auf Englisch und Französisch,sondern auch auf Deutsch und Spanisch sehr flüssig.

Entschuldigen Sie, bitte,gnädige Frau!.Sind Sie Bayerin?. Ich hatte  vorher in ihrem Abzeichen- (FUENSANTA PINA) –herumgeschnüffelt.

-JANEIN!.Ich war in MÜNCHEN geboren .Aber mein VATER war hier geboren!.Und meine Mutter war in KANTABRIEN, in  LA CUESTA geboren.

In LA CUESTA?.Ich war  in EL LLANO geboren.

-EL LLANO?.Oh, schönes DORF!.Aber…meine MUTTER kommt gerade hierher und……

Fünf Sekunden waren genug!.Sowohl HAYDÉE DIE URUGUAYERIN als auch ich konnten unseres 1960 kurzes TREFFEN plötzlich  in Erinnerung bringen!.Fünfundfünfzig Jahre sind NICHTS!.

-Ah, Sie…….du!.Entschuldigung…..Halbjahrhundert später…….dass ich damals  KEIN DURO dir gegeben habe….aber….!. HAYDÉE war ein wenig schamrot, als sie nochmals DIE 1960 LA CUESTAs EINGEBILDETE PRINZESSIN wäre.

1960.EL LLANO-WESTKANTABRIEN.DER POSTBOTE hatte mich gefragt:

-Möchtest du EIN DURO(Fünf Peseten GELDSTÜCK) bekommen ?

Ja, gern ?.Was sollte ich machen?.

-Du sollst dieser KLEIDERSACK den LOS URUGUAYOS/URUGAYERN abliefern!.Obacht,es gibt ein schönes Kostüm  für HAYDÉE innen!.Sie wird dir EIN DURO geben!.

Ich wanderte nach LA CUESTA durch den WALD,fünf Kilometer in einer Stunden,in aller Eile.Ich brauchte EIN DURO bekommen!.Aber….

-Grüss Gott!.Was…?.HAYDÉE,siebzehn Jahre alt,lange Beine,schöne URUGUAYERIN, blieb allein zur FARM und ich hatte sie Bange gemacht….aber ich war nur noch ein Kind.

Ich komme im Namen des POSTBOTES:dieses KLEIDERSACK ist für dich!.

DIE EINGEBILDETE PRINZESSIN nimmt DAS KLEIDERSACK und  seufzte.Ich glaubte, dass ich mein DURO bekommen würde…aber..

-Danke!.Tschüss!.DIE EINGEBILDETE PRINZESSIN schlug mir die Türe vor der Nase zu!.

Ich wanderte zurück in aller Eile, nicht nur weil DER WALD plötzlich ganz dunkel würde, sondern auch weil ich den POSTBOTE treffen brauchte!.Ich war traurig, DER POSTBOTE hatte mich getrogen…..aber ich war zehn Jahre alt….sehr  schüchtern…..

Zum Glück,traf ich den POSTBOTE zur SCHENKE und er gab mir das DURO:

-Du solltest ihnen das GELDSTÜCK reklamieren!.Aber du bist sehr schüchtern, scheu.. !.Morgen, wird ihr Vater mir das DURO geben !.Ah, diese URUGUAYER…. !.

Ich gab meinen ELTERN das DURO und sie freuten sich darüber, dass ich am Ende ein KLEINSPARER sein würde, und nicht der dumme Leichtglaubiger, dass eine TOMBOLA-SCHAUSTELLERIN betrogen hatte.

Meine TAUFPATIN hat mir EIN DURO gegeben, um in Sparbüchse einzustecken…..aber ich spielte,verlor:

-Mit ein DURO, konnte mein VATER zweimal  seine TABAKSBEUTEL füllen.Ich hatte zwei ZIGARETTEN  gewonnen !.

-Konnte meine MUTTER drei TAFELN SCHOKOLADE einkaufen.DIE TOMBOLA-SCHAUSTELLERIN gab mir zwei SCHOKOLADENTÄFELCHENEN!.

-Konnte ich drei SCHULE-HEFTE haben!.DIE TOMBOLA-SCHAUSTELLERIN gab mir einen RADIERGUMMI !.

Ich hatte mit SCHWEISS und  TRÄNEN  die LEKTION gelernt!.

(Anschliessend: FUENSANTA PINA    ).





martes, 15 de enero de 2019

CUÉNTAMELO A TU MANERA



¡Tú también estás gordo!.

-¡Niño, no hables así!.!Pídele perdón al doctor!.La buena señora se puso al borde de un ataque de nervios, ruborizada como una quinceañera ante guapo galán, cuando su hijo, de ocho años ,le retrucó al médico ,UN PEDIATRA de prestigio, pero de buen comer, que recomendaba una DIETA VEGETAL al niño, en sustitución de LAS CHUCHERÍAS de que se atiborraba.

-¡Tranquila, señora!.!Su hijo está diciendo la verdad!.!Por desgracia!.

EL DOCTOR, compañero mío en LA ESCUELA DE IDIOMAS, me contó en persona los detalles .Y, sin citar a DONATO EL HEREJE, lo cierto es que EL ESPÍRITU DEL OBISPO CARTAGINÉS flotó en el ambiente:

-¡No puede transmitir la gracia quien no la tiene!.

¡Haced lo que yo os mando, no lo que yo os digo!.UN FRAILE TREMEBUNDO, de vocación tardía, nos soltaba esa frase después de arrearle unas buenas GUIADADAS-¡menos mal que LA GUIADA/AGUIJADA era de BLINGA BLANDA, que si llega a ser de XARDÓN/ACEBO…..!-al infeliz de turno, rematado con un” me cago en………” y la expresión:!en estos casos soy IRRACIONAL!.

El diagnóstico certero de un FACULTATIVO no depende de que fume, esté gordo, se emborrache, sino de su óptima formación profesional.!Pero es difícil convencer a un anciano para que deje de fumar, aún amenazándole con una certera muerte por cáncer de pulmón, si el DOCTOR enarbola un CHARUTO HABANO  de grandes dimensiones!.

Pero en este país en que vivimos, más tocado de la gracia del DIOS DE ROMA que otros, es mejor actuar al estilo LIN, sin remordimientos.!Y sin anestesia!.

Cito LA ANESTESIA, porque en una ocasión, un médico gallego que me hablaba mucho sobre LAS TEORÍAS DE BREOGÁN, mítico invasor gallego de IRLANDA, el mundo al revés ,simpático como él solo, muy competente, pero aficionado a compartir tertulia con los bebedores de GOLDEN CITY y a visitar todos los chigres de LA CUENCA DEL ESVA ,atendió, camino de LA POLA, estaba por allí de visita a pacientes suyos, a un solterón borracho que se había golpeado la cabeza contra el suelo:

-¡Cabrón, que me mancas!.El  médico empezó a grapar la herida, una vez desinfectada.

¡DON MIGUEL, yo creo que debería de ponerle ALGO DE ANESTESIA a ANTONÓN!.Uno de LOS PROHOMBRES presentes no pudo prescindir de su tendencia a poner guinda a todas las tartas.

-¡Ja, já, já,  ESTE y EU, de ANESTESIA andamos bem!.EL GALENO, que utilizaba su IDIOMA  por aproximación, puso los puntos sobre las íes.

¡Vivimos anestesiados por LOS LIN de TURNO!.!Ah, si hubiese UN BUEN DONATO!.

En LAS TELEVISIONES nos narran, NOS CUENTAN A SU MANERA, cómo fueron las cosas durante  LA SANTA TRAICIÓN/perdón TRANSICIÓN .Salvo ALGUNOS MALVADOS de parte y parte, los demás eran todos UNOS CONSENSUADORES:!renunciaron a muchas cosas a cambio de otras, en aras a LA PAZ, en renuncia a LA GUERRA, y lo sellaron con BESOS y ABRAZOS de gran sinceridad!.

Por lo que vemos últimamente, renunciaron sólo de momento, por si los sables se movían, y los besos y abrazos de entonces mejoran la habilidad de JUDAS ISCARIOTE para entregar a JESÚS EL NAZARENO.

En LA TELEVISIÓN DE TODOS, es un decir, han convertido en FUNCIONARIOS DE LUJO a UN PRODUCTOR y a SU SEÑORA, y al GALÁN DE LA SEÑORA .Parece ser que en HOLLYWOOD quisieron asociarles a PENÉLOPE y BARDEM  a la hora de disponer de VILLANOS DE LA FRONTERA, pero renunciaron  a tal honor porque LOS AMERICANOS-¡ellos no necesitaron, al contrario que LÍN, peregrinar a LAS AMÉRICAS!-no les pagaban tanto como  en LA LONGEVA SERIE(¡dieciocho años son muchos años para decir siempre lo mismo!).

EL PRODUCTOR consigue que SU SEÑORA no mantenga romance alguno, ni siquiera en escarceo,a no ser con EL PROTAGONISTA, al que tiene bien controlado, agarrado y agradecido.!Faltaría más!.

Fraudes, adulterios, engaños, al noventa por ciento de LOS RECALCITRANTES, sólo al diez por ciento de LOS PROGRES, que saben arrepentirse a tiempo.

Pero me da mucha pena tener que dar la razón, tres décadas después, a aquel CONCEJAL CAMPESINO, descanse en paz, pues ya murió, que contestó a UNOS PROGRES:!Sí, en época de FRANCO, aquí, en EL AYUNTAMIENTO, y en LA DIPUTACIÓN, teníamos CORRUPCIONES: pero eran de CINCO DUROS!.

Empezaban LOS FLICK y LOS FLOCK y LOS TRASVASES DE DINEROS procedentes del CANON ENERGÉTICO ,en LA CORDILLERA CANTÁBRICA ,hacia las cuentas de LAS GRANDES ELÉCTRICAS, que recompensaban al ALCALDE ÚTIL de turno con UN POLIDEPORTIVO en EL MONTE y con la promesa, a veces incumplida, de emplearle como COBRADOR DE LA LUZ cuando le echasen del cargo y no le diesen UNA MÍNIMA PREBENDA OFICIAL
.
Me da pena, digo, porque, con la presunción de inocencia por delante, no puede ser que ESTOS FUNCIONARIOS PATRIOS que NOS LO CUENTAN A SU MANERA sean llamados a declarar por  INCUMPLIR LAS LEYES DE LA FISCALIDAD.!Con esos sueldos!.!Con esa moral que predican!.

Claro, si EL MINISTRO DE HACIENDA es AMIGUETE, la culpa es de de LOS TÉCNICOS DE LA AGENCIA TRIBUTARIA .Si es  del PARTIDO OPUESTO, es el PROPIO MINISTRO quien va a por ellos.

DIRECTORES DE MEDIOS, TERTULIANOS, PORTAVOCES POLÍTICOS, DIFERENTES EMPRESARIOS, todos a una, se declaran LOS MÁS PATRIOTAS, LOS MÁS INCÓLUMES, LOS MÁS PUROS.

¡Y trabajan para LOS CAPITALISTAS EXTRANJEROS!.!Son peor que LÍN, que a pesar de sus ardides, creó verdadera riqueza!.

PUBLICIDAD ENCUBIERTA :citar marcas sin venir a cuento, adular a DENIGRADORES DE LO HISPÁNICO, como LOS MODISTOS DE MILÁN,  poner rótulos con nombres de FRANQUICIAS RECIENTES a escenas del siglo pasado. ¿Quiénes cobran por ello?.

Ya que ser DONATO EL BUENO no serviría de nada, LÍN se fue sin que su padre le dijese:!ahí tienes la puerta!.

A mí  medio me lo dijeron .Pero me apiadé de algunos  de LOS PEDIDORES, y regresé raudo, a sufrir por años en ESTE VALLE DE LÁGRIMAS.

LOS QUE NOS LO CUENTAN A SU MANERA se emocionaban con CAMPANADES A MORT o L’ESTACA, deseando que EL VIEJO se muriese lo antes posible para arreglar LA CASA al estilo moderno.!Qué razón tenían en aquel comentario de LE MONDE!.

Sobre LLUIS LLACH, el autor de CAMPANADES y L’ESTACA, dijo el diario francés poco antes de la muerte de FRANCO:”LLACH n’a qu’un problème :vivre en ESPAGNE et contester!.!LLACH sólo tiene un problema: vivir en ESPAÑA y protestar!.

¡Porque LA ESTACA funcionaba y funciona!.

Ya no es hora de lamentos, porque ya salí de LA SEGUNDA DIMENSIÓN y camino hacia LA TERCERA, donde seré olvido o recuerdo, virtualidad, pero no realidad ni siquiera potencialidad.Pero creo que, emulando a LIN en SU PEREGRINACIÓN VILDIAMIANA-CHICAGO,debería yo perseverar en MI PEREGRINACIÓN MOTSEIROSO EINSIEDELN.

¡Hay algo bueno en todo el GALIMATÍAS DE LÍN: hacernos pensar que los de CANGAS DE TINEO algo de anglosajones, polacos, franceses de ILLINOIS/CHICAGO pueden tener!.!Positivo frente a LA GOTA MORA!.

(Anteriores :LOS MANEGADORES-LIN DE VILDIAMIANA-LAS ENSEÑANZAS DE LIN-ECHANDO CUENTAS-DONATO.

Actual y final: CUÉNTAMELO A TU MANERA                                                     ).


lunes, 14 de enero de 2019

DONATO



Cuando los frailes empezaron a hablarnos del ARRIANISMO y del DONATISMO ,sin demasiado énfasis, por si las moscas, yo ya conocía a dos DONATOS .Cuando visité MIRALRÍO con EPIFANIO, conocí  al tercer DONATO, el dueño de LA TAHONA, que había tenido sus más y sus menos con LIN por culpa de las obras de LA MANSÍON.!LIN consideraba las aguas fluviales como de su exclusiva propiedad, y el dueño de LA TAHONA no andaba lejos de esa idea!.

Los tiras y aflojas, en detalle, entre LIN y DONATO, con la mediación del AYUNTAMIENTO DE CANGAS, me fueron contados una década después por  DONATO EL DE ALMACENES.!Nuestro verdadero DONATO!.El otro DONATO al que me referí de pasada, era un buen hombre, un tanto tímido, que vivía en una aldea de la parroquia contigua, con la que sólo crucé unos pocos saludos a lo largo de los tiempos.

DONATO  de BRAÑAGRANDE era polifacético :gestor mercantil, agente de seguros y de banca, transportista, maderista, tratante de ganados y de productos de la tierra, fabricante de quesos, sidra y refrescos…….y distribuidor de productos manufacturados para los partidos judiciales del KONCETSÓN y de CANGAS DE TINEO, y de zonas aledañas  de TSUBARCA-VALDÉS, VILLAYÓN, SALAS y GRANDAS DE SALIME .Todo ese conglomerado de actividades lo resumía la clientela refiriéndose a ALMACENES DONATO, DONATO EL DE LOS ALMACENES o simplemente ALMACENES.!Decir ALMACENES entonces era como decir LIDL o HIPERCOR ahora!.

NUESTRO DONATO era buena persona, pero muy hábil para los negocios, y con LIN tuvo sus rifirrafes, cuya resolución fue favorable para ambos.!NUESTRO DONATO sí que daba el perfil exigido por el injustamente considerado hereje , DONATO, obispo de CARTAGO!.

Los cartagineses, que se habían hecho cristianos por tocarle las narices a  sus enemigos de ROMA ,adoradores de ídolos y de dioses a espuerta, conforme fue pasando el tiempo se relajaron de modo y manera que la SODOMA y GOMORRA de las citas bíblicas era algo así como una guardería infantil en comparación con el puterío y la golfería de CARTAGO y todo el NORTE del ÁFRICA CRISTIANA en los siglos tercero y cuarto de nuestra era.!Llegó DONATO y mandó a parar!.

EL DONATISMO dice que sólo transmite  gracia, perdón y verdad quien las posea:!un confesor santo te perdona los pecados y te cura las enfermedades del cuerpo; un cura pecador no hace sino contarte cuentos increíbles!.LA IGLESIA OFICIAL no aceptó esa teoría, pues se iba a quedar sin CLÉRIGOS, así que LAS TEORÍAS DE DONATO fueron anatemizadas.

¡Siglos después, CALVINO y otros émulos se acercaron a LAS TEORÍAS DE DONATO!.

DONATO EL OBISPO, como DONATO EL DE ALMACENES, no aprobarían que LIN  y su familia, primero en LA PATSERAde PACITA, y después en LA MANSIÓN  explotasen a RUNDÍN DE LA CONDIA, casi un niño al comienzo de su actividad como MANEGADOR ,hasta el punto de someterle a un fenómeno psicosomático que, como autodefensa, le creó UNA REPISA o SALIENTE debajo de la nuca.

LOS MANEGADORES  tenían que cambiarse varias veces EL MANIEGO de hombro ,durante el recorrido, para equilibrar ambos lados de la cabeza .RUNDÍN, el pobre, asustado por las exigencias de LIN, LOS PERALONES y LOS RIVESALTES, empezó a llevar EL MANIEGO debajo de la nuca, para no perder el equilibrio y no tener que detenerse a cambiar de hombro:

¡No hay otro más rápido que él!.LIN adulaba al pobre MANEGADOR, obviamente, como señuelo para que los otros MANEGADORES tratasen de hacer lo mismo.

-¡Oye, LIN, yo creo que RUNDÍN bien merece un duro más  que los otros, pues es el más eficaz!.ANICETO, el padre de EPIFANIO, que conocía a la familia del infeliz MANEGADOR y trataba de protegerles ,se dirigió a SU DIZQUE AMIGO-los peces gordos de CANGAS, como los del KONCETSÓN, se conocían todos entre sí-pidiendo justicia para un trabajador extraordinario.

¡No, ANICETO!.!Son los demás los que merecen un duro menos!.!RUNDÍN cobra lo justo!.LIN siempre llevaba el agua a su canal.

Fue entonces cuando ANICETO decidió rescatar a RUNDÍN de la esclavitud del L’AMERICANO de MIRALRÍO y darle una profesión digna y de futuro:!CAPATAZ AGROPECUARIO, FORESTAL y ENOLÓGICO, justo lo que iban a necesitar los frailes de LA CUEVA DE HIBERNACIÓN!.

RUNDÍN era el gestor ideal para el aprovechamiento máximo de los recursos del convento:!gestionaba el ganado, las fincas, el bosque y la viña ,en nombre de los frailes, eso sí, como si fuese un ricachón de LOS D’ARRIBA, del ALTO CANGAS, competidor y/o colega de LÍN DE MIRALRÍO!.

LIN, que no daba puntada sin hilo-siempre METÓDICO, PREVISOR y PRIORIZADOR-aprovechó la marcha de  RUNDÍN para apretar un poco más la tuerca a LOS MANEGADORES.DIOS es bueno, pero parece ayudar, o permite que el DIABLO ayude, al LIN de turno, a enriquecerse a cuenta del MANEGADOR o equivalente, también de turno.

¡COLOR DE SANGRA MANEGADORA tiene el ORO de LÍN!, cantaría ATAHUALPA YUPANQUI si fuese conocedor de LA PARROQUIA FLUVIAL DE MIRALRÍO.

AVELINÓN ZUBELDÍA, de origen cántabro-vasco, pero natural de LA RAYUELA, una braña en la esquina de los tres concejos, L’KONCETSÓN, SOMIEDO y CANGAS DE TINEO ,tras dar vueltas por el mundo, y para evitar AMARRADIETSAS/PELEAS con su cuñado FRANGONIO DE LA RIERA, consorte y chulo de su hermana menor, NINFA ZUBELDÍA ,al que los padres habían hecho TRONCARIA por descarte, los demás hijos, AVELINÓN también, andaban por LAS AMÉRICAS ,decidió emplearse como MANEGADOR en MIRALRÍO  para darse una dote que llevar a casa de su futura esposa, una MAYRAZA/TRONCARIA cuarentona de LA PARROQUIA DE SIERRA, que se había quedado sola con su madre, también TRONCARIA, y que era muy exigente:

-¡NIN!.¿Tú que traes a esta casa?.!LOS CUYONES entre las patas, polo que veo, já, já!.

¡Empezamos bien! ,se dijo AVELINÓN.D e ahí la urgencia por recabar fondos.

Cuando NISÍN fue a pedir trabajo a LÍN, éste, que conocía a la saga de LOS MARAGATOS, los padres y los abuelos de RÁUL DIONISIO, NISÍN para nosotros, entre socarrón y compadecido, le espetó:

-¡NISÍN!.!No puedo contratarte!.!Necesito MANEGADORES como EL VASCO de LA RAYUELA!.

¿Y qué hace ese VASCO que no pueda hacer yo?.

-¡Llevar DOS MANIEGOS de cada vez!.!Uno en cada hombro!.!Y camina a zancadas de dos metros!.!Así que…..!.Las palabras de LIN entristecieron terriblemente al que años después conoceríamos como FRAY RAÚL DIONISIO o FRAY NISÍN.

En un par de minutos, la mente de NISÍN procesó toda su triste historia familiar :sus orígenes en LA SOMOZA MARAGATA, las idas y venidas con los mulos, la compraventa de miel y derivados-LOS CEREIROS les llamaban algunos-y  el asentamiento de sus abuelos y tíos abuelos en CAMÍNLACEBO o CIMAVILLA/CIMADEVILLA ,en las afueras de LA CIUDAD DE LOS CHIGRES.

LAS MUJERES DE LA SAGA, la madre de NISÍN entre ellas ,vendían en el mercado y en las ferias y fiestas de la comarca, los distintos productos que salían de su diminuto pero productivo huerto, y de su OBRADOR: fabas, berzas, repollos, mantecados, dulces de leche y miel, pan maragato.

Los hombres de la familia, excepto NISÍN, se buscaron diferentes oficios :guardias, camioneros, militares, por cuenta ajena ;ARRIEROS y TALABARTEROS por cuenta propia .Repartían colambres de vino y banastas de pan por los lugares más remotos, herraban caballerías y confeccionaban o reparaban colleras, albardas ,sillas de montar .A veces se desplazaban a BRAÑAS YA TSUGARES DE L’KONCETSÓN, por intermediación de DONATO EL DE ALMACENES, que también distribuía los productos del OBRADOR por su zona de influencia.

¡NISÍN ya RÍN!.!NISÍN es poquita cosa!.La gente es mala, aunque parezca buena, pero a DONATO no le dejaron los otros obispos enmendar la plana al personal.

Así que RAÚL DIONISIO aprendió a trabajar artesanalmente en el huerto, donde sólo manejaba UN MANEGUÍN  para el transporte del cebollín, los ajos o las berzas.!Nunca más de siete Kilos!.

Su madre, DOIDA PELA IGREJA CATÓLICA ESPANHOLA ,que diría un portugués ;muriendo de amor por la SANTA IGLESIA CATÓLICA ESPAÑOLA, diría un castellano de pura sangre ,le inculcó el aprovechar la cercanía al CONVENTO DE SAN JUAN BAUTISTA, para nosotros simplemente CUEVA DE HIBERNACIÓN ,para hacerse APOSTÓLICO, estudiar, que en apariencia podría hacerlo bien, y hacerse NOVICIO,SEMINARISTA MAYOR, FILÓSOFO, TEÓLOGO, SACERDOTE DOMINICO.!El sueño de una madre católica!.

El entusiasmo de la buena señora se contagió a LOS FRAILES SELECCIONADORES que iban por las parroquias a entrevistar NENOS-¡ahí vienen LOS FLAIRES, gritaban los paisanos, con la esperanza de que alguno de sus hijos pasase la criba de selección!-y NISÍN fue admitido como APOSTÓLICO.

Pero, por alguna razón, al acabar el tercer curso, le dijeron que no servía para FLAIRE en sentido pleno.!Y aún no existía  EL CENTRO DE FORMACIÓN DE HERMANOS COOPERADORES(vulgares LEGOS) en VILLAVA(NAVARRA)!.!Ocurría como con LOS SUBOFICIALES DEL EJÉRCITO antes de abrir la ACADEMIA DE TREMP: reengancharse y aguantar, ser CHUSQUEROS!.NISÍN ni se planteaba ser LEGO:!sería una humillación, y además era demasiado joven para trabajar como CRIADO DE LOS FLAIRES!.

Así que aguantó lo que pudo ayudando a su madre en EL HUERTO y EL OBRADOR ,y cuando ya se le acercaban los veinte años, decidió cambiar de rumbo, y empezó por ofrecerse como MANEGADOR a LIN DE MIRALRÍO, con el que su familia solía hacer tratos de manera servil a cambio de cantidades de dinero que ayudaban al PARCO ESPOLIO FAMILIAR.

LÍN, tras observar el silencio preocupante de RAÚL DIONISIO, se compadeció, a su manera, eso sí, sin dar puntada sin hilo, y le propuso una alternativa:

-¡NISÍN!.!Te propongo un trato!.!Ayudar a MARIONA a traer hortalizas y verduras para el RANCHO de los que comemos, bueno ,comen aquí!.!EL MANEGUÍN es fácil de manejar!.!Y aunque ella se defiende bien y reparte XUSTRADAS que tumban al mejor mozo, iría más segura de noche en compañía de un buen rapaz como tú!.

¡La necesidad obliga!.!A la fuerza ahorcan!.!NISÍN aceptó!
.
Pero, cansado de MIRALRÍO, de MARIONA y sus XUSTRADAS-¡también a él le tocó alguna, joven que era, por embalarse de manera poco casta, já, já!-y de contemplar LA HIPOCRESÍA y FALSEDAD de DON BRAULIO ÁLVAREZ, y nuevamente por empuje de su madre, que recurrió al FUTURO VENERABLE PADRE JOSÉ, ingresó como ASPIRANTE A LEGO en  LA CUEVA DE HIBERNACIÓN.!Tras un año de estudios AD HOC tomó los hábitos!.

Enseguida que EPIFANIO y RUNDÍN sacaban el tema de  LA MANSIÓN DE L’AMERICANO ,aparecía NISÍN, cual furioso DONATO OBISPO exigente de veracidad y honradez, y les ponía las pilas así que exonerasen mínimamente a LÍN o a los de su ralea.!Por mucho que EPIFANIO repitiese  aquello de” no juzguéis y no seréis juzgados”.

-¡Al rico ROSCO AMERICANO!.!A la GALLETA CORDOBESA! ,gritaba en el portón del CONVENTO el simpático vendedor andaluz que los sábados, domingos y festivos, y algunas tardes de buen tiempo, acudía a ganarse con nosotros unas pesetillas a cambio de endulzarnos , tornarnos TSATO/SWEET/ZOETE/SÜSSE/DULCE, un paladar de suyo SOSO/SOUR/SAUER por las comidas rancheras conventuales.

¡El que faltaba!.NISÍN se enfurecía cada vez que escuchaba lo del ROSCO AMERICANO y LA GALLETA CORDOBESA.

EL CORDOBÉS , de no más de cincuenta años, listo como el hambre, que nunca había entrado en la mina, obtuvo como peón de exterior los mismos beneficios que si LA SILICOSIS le reconcomiese, y ya llevaba prejubilado bastante tiempo .Su mujer era hermana de la madre de NISÍN y trabajaba en el OBRADOR .Así que el inmigrante de LA TIERRA DE LOS CALIFAS caminaba entre EL CONVENTO, EL CHANDEO, donde nos bañábamos en primavera, y el CAMPO LA VEIGA, donde se celebraban los partidos de fútbol, más bien guerras campales, entre  CANGUESES y FORÁNEOS, llevando sobre la barriga UNA CESTA DE MIMBRE atada al cuello por una gruesa cinta roja con un medallón de LA VIRGEN DEL ACEBO(¿ por qué no XARDÓN?).

-¡Carajo, perdón, DIOS, es que no soporto las mentiras ni las farsas!!.!Lo que vende EL CORDOBÉS, nunca le nombraba ni se dirigía a él como tío. son  BIZCOCHOS MARAGATOS, MANTECADOS DE ASTORGA y GALLETAS CASERAS!.!Otro LÍN sólo que en pobre!.

¡NISÍN!.!No te enfades!.!No juzgues y no serás juzgado!.EPIFANIO se repetía.

-¡DIOS les pedirá cuentas a su tiempo!.NISÍN estaba enfadado de verdad.

¡Já, já, já!.!Tu tío hará comedia andaluza en el cielo!.!Pero no sé yo si será LIN el que ponga firme a LA CORTE CELESTIAL cuando le llegue su hora, já, ja!.

EL COMENTARIO DIZQUE IRREVERENTE DE RUNDÍN nos escandalizó a todos.Pero una vez comprobamos que no había otros FRAILES por allí que NISÍN y FRAY TÍMIDO, nos descojonamos todos de la risa.

¡FRAY TÍMIDO el primero!.!EL CONVENTO le estaba espabilando!.

(Continuará: CUÉNTAMELO A TU MANERA

Anteriores: LOS MANEGADORES

                    LIN DE VILDIAMIANA

                    LAS ENSEÑANZAS DE LIN

                      ECHANDO CUENTAS

Actual:          DONATO                                              ).

viernes, 11 de enero de 2019

ECHANDO CUENTAS



-¡No me mires así ,MINO!.!Que se te van a salir los ojos de las órbitas!
.
¡DON BRAULIO, es que……!.

-¡Cállate, y déjame hablar!.!Has aprendido una buena lección. con la que tu triunfo queda asegurado!.

¡Uffff…..!.MINO estaba encogido como un trapo de cocina.

-¡MÉTODO, PREVISIÓN, PRIORIZACIÓN!.!Recuerda estas palabras siempre!.!Son el catecismo de los triunfadores norteamericanos!.

¡Nunca las oí!.

-¡Lógico!.!Ni en EL BIERZO, ni en CANGAS DE TINEO, ni en EL SUR DE EUROPA son algo común, y así nos va, así os va!.

¡Así nos va….porque usted……!.MINO , a lo tonto ,puso el dedo en la llaga.

-¡Já, já, já!.!Ves que soy buen maestro, y trataré de que seas buen alumno!.

¡No sé yo si….!.

-¿Por qué crees que me debes veinte mil pesetas?.

¡DON BAULIO, yo no me lo explico!.

-¡Evidente!.!Porque no fuiste metódico, no te atuviste a lo que de ti se esperaba!.!No hiciste previsión de dificultades sobrevenidas, como tormentas o accidentes!.!Y no priorizaste en absoluto :cada cosa a su tiempo y en su lugar, y un lugar y un tiempo para cada cosa!.LA DIZQUE PALABRERÍA EMBARULLANTE de LIN DE VILDIAMIANA era para MINO DE TORENO como la comprensión del GÉNESIS para los APOSTÓLICOS DE CORIAS en los ejercicios espirituales del P.PASCUA:!algo que no se discute!.

¿Entonces?.MINO quería soluciones concretas.

-¡Vamos bien!.!Seremos leales el uno con el otro para hacer borrón y cuenta nueva!.!Te daré ochenta mil pesetas, que con las veinte mil hacen  veinte m il duros y……..!.

¡Perdón, DON BRAULIO, pero me va a llevar usted directo a la cárcel!.Un asustado MINÍN supo tocar, eso creía, el corazón de L’AMERICANO de MIRALRÍO.

-¡Já, já, já!.!Qué nervioso eres!.!Déjame acabar   de explicarte el método, la previsión y la priorización!.

¡Sí……!, contestó MINO, resignado.

-¡Mi equipo de ingenieros y arquitectos te explicarán con detalle lo que tienes que hacer para que la obra acabe en tres años!!Te pagaré por adelantado la cuarta parte de la obra, y luego liquidaremos cada tres meses!.!Cada mes me pagarás tres mil pesetas para saldar tu deuda!.!Ya ves que no soy egoísta, pues al ESTILO AMERICANO tendrías que pagarme un interés del diez por ciento!.

¡Me estoy volviendo loco!.!La obra va a ser mucho para mí!.

-¡Que no, hombre, que no!.!Te lo van a explicar tan bien que tú mismo, previendo y priorizando, y siguiendo el método, vas a rematar la obra antes de los dos años!.!Lo que yo te diga!.!Y recuerda las cláusulas!.

-¿Son muy duras ahora?.

-¡Sí!.!Las vamos a firmar ante EL NOTARIO MAYOR DE PONFERRADA!.!Diez mil pesetas de plus o de penalización por mes de adelanto o de demora!.!Si quieres, te forrarás conmigo, te harás millonario!.

¡DIOS le oiga, DON BRAULIO!.

-¡Ese es mi MINO!.!Así me gusta!.!Dame esa pala, já, já, já!.Y  LIN estrechó la tosca mano del apabullado albañil, cerrando el negocio al estilo del CHICAGO de ALCAPONE.

MINO aprendió muy rápido las lecciones del equipo técnico, y se comprometió a terminar la obra de albañilería en tres años .Todo lo demás iba por cuenta de los distintos departamentos de la gran empres de LOS RIVESALTES.

Como quería acabar pronto, para evitar deudas y penalizaciones, contrató a cuatro albañiles más, uno de los cuales, JAMÍN de MATARROSA DEL SIL, era propietario de un viejo LAND ROVER ,lo que facilitaba el transporte de personal y de herramientas.

-¡En NORTEAMÉRICA, muchos jóvenes que llegan a ocupar con el tiempo cargos importantes, se pasan tres años en LOS BOSQUES DE OREGÓN , cortando madera ,o en ALASKA, instalando gaseoductos ,sólo dejan el trabajo por alguna cosa urgente, e incluso trabajan domingos y festivos!.!Saben priorizar!.!Cada cosa a su tiempo: la diversión cuando vengan tiempos mejores!.Aquellas palabras de LÍN hicieron mella en la estructura mental del NUEVO MINO:

¡Iremos a casa un medio fin de semana al mes!.!Así ahorramos transporte y, para no aburrirnos, trabajaremos también domingos y festivos!.!Y RAMÓN de TOMASA, que se fue a trabajar a CABOALLES y yo lo conozco de la mili, nos alquila por doscientas pesetas al mes la cuadra, en la que podemos instalar TSARIEGA para  cocinar los preparados de nuestras mujeres o madres, y para dormir en unos SARGONES DE FUEYA ,que cubriéndonos con MANTAS de ARRIERO nos sirven de buena habitación.!Y alguno puede encontrar CAMA CALIENTE con alguna moza de MIRALRÍO, já, já, já!.MINO ya había aprendido la teórica y estaba dispuesto a practicar desde el primer día.

A los veintidós meses, la obra de albañilería terminó .La contrata inicial era de setecientas mil pesetas, que ascendieron  a ochocientas cuarenta mil por haber terminado catorce meses antes.

MINO estaba exultante,porque una vez pagada la deuda a LIN, los jornales y los adelantos, se embolsó cuarenta mil duros, lo que haría de él el mejor JEFE DE CUADRILLA y MAESTRO ALBAÑIL a ambos lados de LA CORDILLERA.

¡Ha sido usted un padre para mí, DON BRAULIO!.

-¡MINÍN, recuerda mis lecciones!.!MÉTODO, PREVISIÓN, PRIORIZACIÓN!.!Así tendrás a CHICAGO y NEW YORK en CANGAS, VILLABLINO y PONFERRADA!.

Paralelamente a MINO y sus muchachos ,otros contratados, en especial LOS MANEGADORES, trataban de adaptarse al AMERICAN WAY OF WORKING/AL SISTEMA AMERICANO DE TRABAJO de LIN DE VILDIAMIANA.!Toma p’ahí!.

De LOS MANEGADORES volveremos a hablar en breve.

(Actual:    ECHANDO CUENTAS

Anterior: LOS MANEGADORES

                     LIN DE VILDIAMIANA

                    LAS ENSEÑANZAS DE LIN

Continuará: DONATO                                 ).