LE RHIN était
jadis LA « LIMES »/LA FRONTIÈRE entre LE MONDE GERMANIQUE et LE
MONDE MERIDIONAL ET OCCIDENTAL.
Ni L’ERJAS ni LA
BIDASSOA sont comparables AU RHIN ,mais
LA MODERNITÉ va probablement rétablir à
nouveau LES LIMES entre LA DYNASTIE DE AL ANDALUS et SES VOISINS
REPUBLICAINS DEMOCRATIQUES DU NORD ET DU
SUD.
Je ne sais pas s’il
a été possible UN NO MAN’S LAND entre LA RHÉNANIE et L’ ALSACE, pour aboutir au
grand miracle d’UNE UNION LINGUISTIQUE
malgré LA LARGEUR DE LA GRANDE RIVIÉRE et LA LUTTE ENTRE EMP IRES, mais je m’en
souviens quand je fais des comparaisons avec DEUX AUTRES NO MAN´S LANDS
qu’après LA DOUCEUR DE L’INTÉGRATION EUROPÉENNE l’on croyait disparus, mais que
sans nulle doute LA FAMEUSE GLOBALISATION va les ressusciter, plus petits, et
avec DES LIMES PLUS NETTES.
Ces DEUX NO MAN’S
LANDS sont LA BIDASSOA/MUGA DES PYRÉNÉES et A RAIA/LA RAYA.
LA BIDASSOA est plus courte que L’ERJAS, mais d’un plus
fort débit, parce que LES PYRÉNÉES apportent plus d’eau que LA SIERRA DE GATA.
LA BIDASSOA va se
jeter dans LA CANTABRIQUE/GOLFE DE GASCOGNE, tandis que L’ERJAS est un affluent
du TAGE.
A RAIA/LA RAYA(LA
LIGNE, LA FRONTIÉRE) a été jusqu’à 1980 un NO MAN’S LAND avec UNION MONÉTAIRE(ESCUDOS et PESETAS rapidement échangés à LA BANQUE
GITANE),UNE AUTORITÉ SECRÈTE(LES CHEFS
DU CONTREBANDE,LES »PASSEURS » DE PERSONNES ,tout avec « le
silence coopératif » de A GUARDIA NACIONAL REPUBLICANA et de LA GUARDIA
CIVIL), et UNE LANGUE PROPE :O
PURTANHOL/EL PORTUÑOL(30 POURCENT PORTUGAIS-70 POURCENT ESPAGNOL). Aujourd’hui
n’en reste que LE PIDGIN.
L’on seulement constatait LE VRAI POUVOIR DE
CHAQU’UNE DES NATIONS sur LE POINT LE PLUS PETIT DE SÉPARATION, par exemple
L’ERJAS, même DES PETITS RUISSEAUX :LES GUARDINHAS et LES GUARDIAS CIVILES
tiraient les uns contre les autres, si l’on essayait de passer la frontière
pour arrêter une personne en fuite
Même LES
COMMUNISTES, les seuls ennemis communs ,avaient LE DROIT d’ASILE .Or, une fois
L’ORGUEIL NATIONAL était sauvegardé ,LE COMMUNISTE risquait de sa vie.
Aujourd’hui, on
passe la frontière trente fois et l’on ne trouve AUCUNE PATROUILLE DA G.N.R. ou
DE LA G.C.Mais les villages à droite et à gauche de L’ERJAS sont tout à fait différentes :Au
Portugal presque toutes LES INDICATIONS sont aussi en FRANÇAIS été en ANGLAIS,
tandis qu’en Espagne presque tout est en ESPAGNOL.
D’habitude, LES
JEUNES PORTUGAIS parlent assez bien l’ANGLAIS
et détestent LE PIDGIN(ça reste pour LES ESPAGNOLS et pour LES
VIELLARDS).DIEU a fait DES ESPAGNOLS DES MONOLINGUES .Alors, l’avenir de A
RAIA/ LA RAYA du point de vue de communication se complique.
Étant donné que
LES PORTUGAIS émigrent surtout en France, mais aussi en Grande-Bretagne, Canada, Australie et
l’Afrique du Sud , il y a pendante LES VACANCES d’ÉTÉ tant de JEUNES GENS
FRANCO-PORTUGAISES(OS « allez, allez ») et
ANGLO-PORTUGAISES(OS « come on, come on ») que LES JEUNES GENS
ESPAGNOLES se sentent « linguistiquement » opprimées.
Voilà LA LIMES à
nouveau !.
LA MUGA DES
PYRÉNÉES a été fondamentalement UN NO
MAN’S LAND d’INSPIRATION POLITIQUE ,
autant pour LES REPUBLICAINS et LES MAQUIS que pour LES GUDARIS BASQUES.
Malheureusement,
LES PYRÉNÉES sont UNE LIMES/UNE FRONTIÈRE NATURELLE INFRANCHISSABLE où autant
UNE AIRE DE COMMERCE qu’un
PIDGIN sont IRRÉALISABLES. En outre, à dater de 1960,l’existence des
FRONTALIERS, TRAVAILLEURS ESPAGNOLS à IPARRALDE(EUSKADI-NORD) qui dormaient
chaque nuitée à EUSKADI-SUD permettait
UNE PETITE CONTREBANDE, UNE PETITE UNION COMMERCIALE et à la fois, contradictoirement,
UNE PLUS GRANDE SÉPARATION LINGUISTIQUE, pas seulement parce que DOUANIERS,
GENDARMES, GUARDIAS CIVILES ET POLICIERS ARMÉS,CHEMINOTS,etc, étaient nés
700-1000 Km.au NORD ou au SUD de LA BIDASSOA mais surtout parce que LES
FRONTALIERES étaient pour la plupart DES ANDALOUS qui tentaient d’émigrer EN
EUROPE et qui acceptaient LE NOUVEAU STATUS QUO ,à la manière que LES
GUATÉMALTÈQUES et LES COSTARICAINS acceptent LES MAKILAS DE TIJUANA ET CIUDAD
JUÁREZ et se conforment avec LA VISION NOCTURNE DES LUMIÉRES de SAN DIEGO et
d’EL PASO.
Alors ,tout ce
qui avait concerné à LA GRANDE CHAÎNE
MONTAGNEUSE est devenu surtout L’AFFAIRE DE LA MUGA.
MUGA veut
dire BORNE , par synecdoque FRONTIÈRE.
Et MUGALARRIS(VISITEURS DES MUGAS) sont aujourd’hui LES PHOTOGRAPHES DES ROUTES
DE MONTAGNE, mais pour LES GENDARMES et LES GUARDIAS CIVILES ils étaient LES
CONTRÔLEURS des HUTTES de HAUTE MONTAGNE, où LES GENS AVEC DES
CERTAINS PROBLÈMES passaient entre un jour et un mois avant de partir EN
TERRITOIRE NEUTRAL .L’on a écouté sur N’IMPORTE QUI, en ayant d’UNE HUTTE sa MAISON pour cinq années.
Loin de LA RÉGION
BIDASSOA/MUGA, au CIRQUE DE GAVARNIE ,l’on a constaté LA CONVERSATION MIMIQUE
entre UNE PATROUILLE DE GENDARMES et DEUX PAREJAS DE LA GUARDIA CIVIL, huit
hommes, quatre en France ,quatre en Espagne, séparés par LA FRONTIÈRE LA PLUS
PETITE( UN RUISSEAU AVEC UNE LARGEUR DE
DEUX MÈTRES),incapables tous les huit de dire plus de trois phrases, plus d’une
douzaine de mots en FRANÇAISPAGNOL.
LA LIMES
EXISTE !.
Mais ,DIEU soit
bénit, MON PÈLERINAGE MOTSEIROSO EINSIEDELN survolera TOUTES LES LIMES !.
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