EINSIEDL

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viernes, 17 de marzo de 2017

LE CISTER DE MARIENSTTAT


Par malheur pour moi, ni mon allure d’Allemand ni mon Français pratique servait à rien dans l’aéroport de FRANKFURT :j’étais un « deux mains gauches », « un empoté » !.Par contre ,mon père et mes deux frères, petits et bruns, qui ne parlaient que LA FALIETSA, étaient  des bricoleurs « professionnels » :l’on leur a donné un emploi dans LA MAINTENANCE !.

Je risquai de rentrer au petit village, SERTAL, triste et accablé ,mais au dernier moment RODRIGO DONETA, notre AMBASSADEUR à LUFTHANSA ,m’a cherché une place de NACHTWÄCHTER/GARDE DE NUIT où mon Français servait, parce que mon OBER/CHEF était BERNOIS BILINGUE et en plus mes autres compagnons de service étaient des LUSO-ALLEMANDS et nous parlions en Portanhol.

J’avais gagné assez d’argent et à la fois j’avais perdu toutes mes illusions. Cinq années s’étaient passées(1978-1983) dans les ténèbres  :la nuit à surveiller, le jour à dormir !.

Dieu serre ton cou avec ses mains, mais il ne t’étrangle pas !, exclama dans son particulier PIDGIN CHILIEN-ALLEMAND le PÈRE ROLANDO RIEDMÜLLER ,de LA MISSION CATHOLIQUE INTERNATIONALE, que j’avais commencé à fréquenter d’une manière automatique.

Quelques semaines après ,le PÈRE RIEDMÜLLER m’accompagna au CISTER DE MARIENSTTAT, pas loin de la frontière franco-allemande .Là, avec l’influence du PÈRE ROLANDO, qui était sous la discipline de L’ABBÉ du CISTER, et avec mon DOT à l’appui, l’on m’a accepté comme OBLAT .Ma vie prit une autre route !.

1993.Dix années de travail comme  BERGER/LABOURER-au village j’avais gardé nos CHÈVRES ,nos BRÉBIS-et d’études d’Allemand, de Catéchisme et de Pastorale, pour parler avec Dieu et avec « mes frères » d’une manière fluide ,m’envoyèrent à Majorque, où l’on allait accepter «  mes DIPLÔMES d’OBLAT »pour LA MATURITÉ d’ADULTES-du point de vue IBÈRIQUE j’étais officiellement UN ANALPHABÈTE-et après cinq années d’études j’avais été devenu INGÈNIEUR AGRONOME.

1994.L’on m’a donné une place de FORESTIER à LA FÔRET NOIRE !.

2002.J’étais OBERFÖRSTER/CHEF et habitais à STTUGART, mais je visitais ma famille à FRANKFURT très souvent. Un jour ,à LA MISSION CATHOLIQUE INTERNATIONALE j’ai rencontré le vieux Père ROLANDO et il exclama(dans son PIDGIN ÉTERNEL) : Dieu écrit tout droit avec de lignes tordues !.

Le Père se réjouissait de ma supposée JOIE  et je m’en sentais reconnaissant……………mais mon diable intérieur me posa une question inquiétante : et si un braconnier  me guette au milieu du bois pour me chasser ?.
               


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