EINSIEDL

EINSIEDL

lunes, 29 de enero de 2018

LES BÊTES ET LEURS ÂMES



Pour un philosophe, je ne sais pas si pour un psychologue, un théologien, théoriser sur l’âme des hommes, même de celle des  bêtes, n’est pas  très difficile.

Pour un pauvre Suisse transnationné en Falietsan, un Suisse à la diaspora, qui fait son pèlerinage MOTSEIROSO EINSIEDELN, c’est assez avec une simple  dissertation d’autodidacte.

Pour moi, l’âme, l’intelligence ,l’esprit ,sont un tout plus ou moins homogène, peut-être un pêle-mêle…….mais ça marche, ça fonctionne !.

Empathie ,mémoire sélective, contrôle de l’instinct……ce sont des attributs autant de l’homme que d’un certain nombre de bêtes.

L’on parle de la mémoire grandiose d’un éléphant……….mais les chiens, les chats, les chevaux, plus proches à notre quotidienneté, montrent aussi assez d’âme.

Même les vaches, que l’on considère le symbole de la stupidité( le « du, dommi Kchu/dumme Kuh……toi, vache sotte », des enfants alémaniques), nous offrent  des exemples d’avoir un âme.

-Komm, Lola, Komm !, et Lola II ,une vache frisonne d’élevage allemand, qui regardait l’horizon avec des yeux tristes ,immobile, sans s’intégrer au troupeau des autres cent vaches qui sautaient, se battaient, même se caressaient( se frottaient entre elles),est venue tout près de moi. J’ai caressé sa  nuque, sa face à la manière dont nous (les enfants cantabriques) avions caressé le bétail de nos familles .Lola se sentait tout à son aise !.Elle ne voulait pas retourner au groupe des autres vaches !.

-Tu vois ?.Lola n’a pas oublié son allemand !.Elle est sans nulle doute une vache bilingue !.Elle se souvient encore des temps anciens, comme le poète, et  elle pleure…..au moins est si triste que tu devrais lui rendre une attention particulière !. Je suis sûre qu’une vache, Lola par exemple, a une âme et des sentiments !.

Ha, ha, ha ! .Voilà le missionnaire frustré!.Le riche fermier, ANTON JUNIOR, se montrait très sûr de la situation :pour lui, Lola II n’était qu’une machine laitière !.

Les allemands sont un exemple pour nous !.Même le nom, Lola II, montre la manière effective dont ils travaillent !.Une fois enregistrée Lola, tu n’as que frapper le numéro de la séquence :I-II-III-IV-V-VI,etc !.Comme les Papes et les Rois !.Ici l’on perd de son temps avec de noms très ridicules :CACHORRA(petite bête),CARDOSA(grise), TEVERGA( un village des Monts Cantabriques),etc !L’on ne se profite pas de l’ordinateur !

-Le fermier était  un parmi  les millions d’espagnols qui  voulaient oublier que Franco, père de la démocratie espagnole ,n’était mort que depuis 1975, vingt ans auparavant ,et dans son lit !.

-Ecoute !, se vanta-t-il .Trois années en Allemagne, sept mille litres tous les années !.Trois mois ici ,deux mille litres !.Une année pour l’amortissement ,deux années d’une grande rentabilité ,et une demie année pour payer Lola une autre Lola !.Une affaire d’or !.

-Tu te souviens encore de votre CAPITAINE ?.

Quoi ?. Sa face devint rouge, car il n’espérait pas ma contre-attaque.

Viens ,CAPITAINE, viens !,cria ANTON SENIOR(le père de ANTON JUNIOR)  dès la fenêtre du premier étage de la maison, et la vielle vache et ses quatre collègues défilaient au galop pour s’introduire dans l’étable ,au rez-de-chaussée.

1964.ANTON SENIOR allait mourir en quelques mois ,d’un cancer de poumon .Mais il se sentait très bien quand il regardait dès la fenêtre de sa chambre la grande prairie familiale et son bétail ,LA CAPITAINE en première ligne .ANTON JUNIOR ,de quatorze ans, était l’espoir de son père pour suivre la tradition  d’un héritier mâle pour le maintien du domaine.

CAPITAINE était épouvantable pour nous, les enfants qui chaque jour la voyons dans notre chemin  vers l’école : noire, corne droite de taureau, corne gauche de bélier, visage menaçante ,le museau tordu .Elle se battait avec les autres vaches, surtout avec celles du voisinage qui allaient abreuver  au ruisseau prochain .Nous lui disons BICHE, pas dans le sens de femelle du cerf ,mais de bête effroyable .

Les vingt années d’histoire de CAPITAINE avaient été très productives :elle avait allaité cinq veaux et dix génisses. Le reste  du lait, deux mille litres chaque année, valaient plus que sept mille litres d’aujourd’hui , parce qu’ au système du barattage ,le lait de CAPITAINE  donnait le triple de beurre qu’une vache frisonne.

CAPITAINE traînait la charrue et le chariot à l’aide d’une autre vache .Quelques fois, elle se sentait très fatiguée, surtout à l’époque de gestation .Mais après, l’on la lâchait du joug et elle allait dans la prairie pour sauter, se battre, manger, boire, courir
Les paysans étaient cruels d’une manière contradictoire, parce qu’ils obligeaient les vaches au travail dur et à la fois ils leurs donnaient une certaine catégorie d’humanoïdes, de membres de la famille !
.
Par contre, LOLA(1995) n’était qu’une machine laitière qui regardait dés ses yeux tristes comme  son maître conduisait le tracteur qui traînait la charrue et le chariot !.

Deux mois avant la mort de ANTON SENIOR, CAPITAINE avaient été vendue à LOUISON LE MARCHAND .La tristesse était partout dans la famille : le père proche à la mort, la vieille vache envoyée à l’abattoir !.

LOUISON était venu de bonne heure un Samedi dimanche  pour transporter CAPITAINE à l’abattoir .Mais il devait aller recueillir des autres vaches dans la même triste situation .La pauvre CAPITAINE   aurait son particulier Chemin du Calvaire !.

L’après –midi, nous, les garçons du petit village ,étions en promenade vers  le village prochain quand nous nous sommes rencontrés  devant la taverne routière avec des camions des marchands de bétail, qui là dedans buvaient et bavardaient, plus ou moins enivrés.

LOUISON était à la porte de la taverne avec une coupe de Calvados à la main :eh, ANTON, et vous aussi, les garçons, venez ici !.Je vous invite pour LA RUBRIQUE de CAPITAINE !.Malheureusement, ton père n’a pas pu venir avec moi !.

LA RUBRIQUE était l’acceptation formelle et amicale  de l’opération achat-vente en buvant ensemble à la taverne.

-Toi, tu as vu CAPITAINE dans le camion, avec des autres vaches !.Elle t’a regardé, nous a regardé, d’une manières si triste que  toi, et nous, les autres garçons aussi, nous nous étions devenus tristes et ……même  nous avions  éprouvé que nous étions cruels avec CAPITAINE !.Tes yeux se sont remplis de larmes !.

Tais-toi, je t’en prie !

-LOUISON t’a dit :c’est  bien triste qu’une vieille vache, presque « une autre personne de la famille » soit envoyée à l’abattoir. Mais c’est plus triste quand une personne que tu aimes meurt……et il éclata en sanglots. Car sa femme était morte depuis quelques mois,….avec un cancer, tel que ton père !.

Merde de vie !.Il me regarda de manière cruelle, en m’épargnant la vie .Il se sentait vaincu, il avait perdu son triomphalisme à l’allemande.

-Calme-toi, mon ami, et pardonne-moi si je suis cruel !.Mai tu t’es enivré, pour la première fois dans ta vie, et nous, les autres garçons, avec toi………devant le sacrifice de la pauvre CAPITAINE !.

Tu as gagné !.CAPITAINE avait une âme…..et les autres vaches, les autres bêtes aussi !L’on va boire un verre de cidre pour une vie pleine de joie rurale cantabrique ….et de modernisme allemand !.

- !Ha, ha, ha !.Tu seras un bon politicien :aller à la foire et venir du marché !.


viernes, 19 de enero de 2018

DIE SEELE DER TIEREN


-Komm, Lola, Komm!.Und sie kam näher mich, mit  traurigen Augen.

Sie ist eine bayerische Kuh, drei Jahre alt, sieben Tausend Liter jedes Jahr!.Ein Jahr sie zu amortisieren, zwei Jahre die grösstere Rentabilität zu behalten……und , als sie sechs Jahre alt wird…..zu Schlachthof zu schicken!.Deutsche Inteligenz!.Deutsche Arbeitsablauf!.Der Farmer war stolz auf seiner wie-deutschen Auffassung.

-Ich glaube, dass diese Kuh zweisprachig ist!.Weil sie nach drei Monaten hier mit seinen  spanischen Kollegen  noch immer Deutsch verstehe!, sagte ich.

-Natürlich! .Deusche Inteligenz!.1995-moderner kantabrischer Farmer, Lolas II Eigentümer,hatte seine Vergangenheit vergessen.

-Ich glaube,dass die Tiere eine Seele haben !.Erinnerung ,,Unterscheidung  ,Traurigkeit…..etwas mit einer Seele zu tun hat!.

Du bist wohl verrückt!.Wir sind Europa !.

-Ich war grausam !:denk an BICHE !.

Was?.Er war böse geworden.

1964.BICHE war  zwanzig Jahre alt!.Zuviel fúr eine Kuh!.Biche/Hirschkuh auf Französisch, hiess ursprüngliche wilde Tier/hässliche Bestie .Wir, Kinder,hatten Furcht vor BICHE,als sie immer in der Nähe unser Weg zu Schule war.

-BICHE, Komm! ,rief Lolas Eigentümervater  vom Balkon, und die alte schwarze Kuh ,schiefe Schnauze,Widderhorn links ,Stierhorn rechts ,galoppierte von der Wiese nach dem Haus .Der Stall lag auf dem Erdgeschoss .Die anderen vier Kühe galoppierte hinter die Kommandantin!.

Lola II  wohnte in einem modernen Stall , mit anderen  ein hundert  Kühe .Der Stall lag auf der Wiese .Ein hundert  moderne Kühe hatten eine halbe Wiese, um ihre Pfoten  sich auszustrecken .Biche und ihre  vier Soldatinnen hatten die ganze Wiese gehabt!.

BICHE und ihre Soldatin hatten sowohl Traktor(Pflug ,Kippwagen) als auch  Haus-Heizungsmotor!  gewesen worden!.Zeit zur Arbeit, bis zur Erschöpfung! .Aber Zeit für Freiheit (laufen, kämpfen, etc).Lola war nur eine Milchproduzierendemaschine, die schaute, mit traurigen Augen, auf ihren Eigentümer, als er den Mehr-Zweck Traktor(Wagen,Pflug,Mähdrescher,Bagger, etc)  gerade fuhr.

-BICHE war verkaufen worden!.Der Viehhändler kam früh morgen am Sanstag, um die Kuh wegzutransportieren!.Am Nachmittag, gingen die Knaben nach dem nächsten Dorf spazieren  .DerLastwagen des Viehhändler war vor der Schenke geparkt. Drei alte Kühe blieben auf dem Camion…..BICHE und zwei andere!. Sie guckte dich mit traurigen Augen und dir…..

Halt die Scnauze, bitte!, rief Lolas Eigentümer.

-Dir kamen die Tränen!.

Sei still, bitte!.

-Eh, Anton,komm herein, und deine Kollegen auch!, rief der Viehhändler .Ich lade euch zu LA ROBLA/DIE VERKAUFUNGSUNTERSCHREIBUNG-TRINKEN ein!.Weil dein Vater…………………..

Bitte, bitte!.

----dein Vater kann nicht kommen!.(Anton Senior war Krebskranker).

Der Viehhändler war zwar betrunken, aber er hatte unter Kontrolle die ganze Situation.

-Anton, es ist schwer eine alte Kuh zu Schlachthof  schicken!Sie ist anderes Familienmitglied!.Aber es ist noch schwerer deine tote Frau zu Grabe tragen!.Der Viehhändler brach in Tränen aus.

Bitte, bitte!.Lolas II Eigentümer nahm meine Theorie an.


-Die Tiere haben eine Seele!.

lunes, 15 de enero de 2018

¿TIENEN ALMA TODOS LOS ANIMALES?


¡Komm, Lola ,Komm!, y la pobre vaca se acercó a mí con ojos de cordero degollado.

Hablo de finales de los noventa .Un contubernio de veterinarios, sindicalistas campesinos y tratantes invisibles se dedicó a importar vacas lecheras alemanas.

Lola II, así constaba en el registro según mi informante ,tenía tres años, era de raza frisona ,y su producción era de casi siete mil litros de leche al año.!Una bicoca para su dueño del Koncetsón y quizá para su antiguo propietario de Baviera!.

Pero a mí lo que me resultó chocante fue que Lola no sólo no hubiese olvidado el “Komm, komm!/Ven, ven!” de su época anterior, sino que tras tres meses de oír sólo falietsa, aún supiese discernir cuando una persona utilizaba el idioma de Göthe en el que ella “había sido educada”.!Sin duda, era una vaca bilingüe!.

¡Pero seguía sintiéndose alemana!.!No me cupo duda al ver la tristeza de sus ojos!.

Si llamamos alma a ese concepto de concentrar en un ser vivo-convencional y mayoritariamente en el ser humano-todos los vectores que van y vienen al socaire de que ”la materia, según los científicos ,no se crea ni se destruye, sólo se transforma”, no me cabe duda de que todos los animales tienen alma.

Alma en el sentido más amplio, no sólo el religioso de ser creados a imagen de Dios y para el cielo. Implica también la capacidad de autoanalizarse y de hacer una propia valoración de nuestra vida anterior y de nuestra vida futura, y de la interacción con otros entes en similar situación.!Hablaríamos de la inteligencia, de la memoria, del espíritu!.

A fin de cuentas, todos nos alimentamos de frutas, verduras, hortalizas, carnes de diferentes animales, que ya han sido entes en una época anterior y que, al pasar a la tercera dimensión, se perpetúan en nosotros o en otros animales o vegetales.!Panteísmo puro!, dicen tanto los seguidores de esa corriente como aquellos que la consideran una herejía.

¡El pobre árbol está sufriendo!, me dijo la propietaria  de un jardín al observar la profunda muesca que un cable había dejado alrededor de una preciosa conífera .Y es que el técnico forestal utilizó durante tres meses la atadura a una verja metálica para evitar que el viento doblase el joven tronco.

¡Quizá hasta muchos árboles tengan alma!.!Más simple que la de los animales, pero alma al fin y al cabo!.

Volviendo a los animales, y en especial a los domésticos, aún recuerdo con cuanta emoción escribí” LA FLORIDA LLORÓ” en la primera época de este mi/vuestro/ de ustedes BLOG .Porque representaba a la vez el sufrimiento de una familia por el desbaratamiento de una vaca frisona, tanto por los quejidos del animal como por los perjuicios que causaba a otros, empezando por su propio ternero que en buena manera la redimió ;por las causas de una enfermedad, producida por una industria instalada en la región y que a nosotros nos trajo ese ”beneficio al revés”.!Y por la charlatanería de muchos!.

¡Esa vaca tiene una fractura coxal, porque se habrá peleado con otra y la habrá aplastado contra una pared o un árbol!.!Cuiden bien su ganado!, concluyó el facultativo irascible.

El propio ayudante de matarife hizo un comentario desagradable ante “las afirmaciones etílicas y alucinantes de un veterinario viejo y  borracho” .Y es que, en primera instancia, el facultativo enfermo, próximo a la jubilación y a la muerte, dijo:!el animal tiene un problema del aparato locomotor producido por una enfermedad adquirida, no por un golpe externo!.

El matarife-jefe terminó dando la razón, aunque todo se hizo en lenguaje críptico, a todos nos interesaba, al viejo veterinario:

¡Los demonios me coman si esta canal no tiene cincuenta kilos de pérdida en el oreo!.!No parece una fractura!.!Pero sois buena gente y se hará lo que se pueda!.

¡Era fluorosis destructora de los huesos!.!Florida se había criado en una explotación próxima a un polígono industrial contaminado en la zona de Avilés!.

Florida me recuerda al “!Adiós, Cordera, adiós!”, de Clarín, mostrando el pesar de unos niños por la venta de su vaca.

Se dice que el hombre es un lobo para el hombre .Pero yo diría que también para los otros animales……y para aquellos vegetales que se pudiesen animalizar

¡Cuánto sufrirían aquellas vacas que daban leche, criaban xatos colones y arrastraban carros y volquetes de gran peso!
.
¡Decís que cargáis, pero ninguno carga tanto como yo!.El PAYSÁN se jactaba de casi reventar a su yunta querida.

Pero luego, por muchos años, aquellas vacas eran  miembros  humanizados de la familia.

Las llamas del Perú  se dice que son las primeras sindicalistas .Exigen el cumplimiento de los treinta: ¡treinta kilos de carga, treinta kilómetros de recorrido!!.Ni a palos se les mueve!.

Si a vacas, bueyes, caballos ,asnos/PULLOS ,se les tuviese en cuenta su poderío, no sufrirían casi nada al trabajar.

Quiero rendir homenaje a  UN RETORNADO DE CUBA, de familia longeva, aunque él murió  relativamente joven, quizá de pena por la muerte de su esposa, que me explicó, con los ojos arrasados de lágrimas:

¡Ahora la vida es triste!.!Cuando vivía el ama, uncíamos las dos vaquinas al carro y subíamos tranquilamente, dando vueltas por el camino más llano, hasta llegar a la cima del monte!.!Cargábamos dos paladas de roza y un haz de leña, y cuesta abajo, tranquilamente, volvíamos para despachar/ordeñar!
.
¡El hombre trataba a sus vaquinas con respeto y delicadeza!.

¿Son felices las vacas que observan, mientras pacen, cómo su amo hace con el tractor lo que  las vacas de antaño hacían?.

¡Quizá no sean felices!.!Pongo el ejemplo de Lola II!.

Presentir con tu alma, con tu inteligencia bovina, que no eres más que una cuenta de resultados, no debe de ser muy gratificante.

Te crían y te miman de ternera  en una familia de granjeros alemanes, los niños te bautizan como Lola, por alguna razón, juegan contigo .Después te haces adulta, vaca rentable, te acomodas a lo agridulce de la existencia.

Y al tercer año de vida, tras veinte horas de incomodidad entre otras once vacas, dentro de un camión holandés, llegas al Koncetsón.

Mezclada entre cien congéneres que  hablan/auditan otro idioma, empiezas una reeducación que sabes terminará en un matadero en  un plazo no mayor de cuatro años.

¡No me extraña que Lola II me mirase con ojos tristes!.!Mi”!Komm, komm/Ven,ven!”,quizá le sonase al de su antiguo dueño bávaro!.

¡Si esto hacen con las vacas, qué no harán con los hombres!.


  






















viernes, 12 de enero de 2018

LA VIDA SIGUE IGUAL


Doña Menchu, la esposa de Don Eugenio, abogado de gran renombre, se aburría en casa y decidió buscarse una mascota, un animal de compañía.

Tras pensarlo y repensarlo, se decidió por un loro.

-¡Señora, yo estoy para vender, pero me gusta ser honesto!.!Este loro no le conviene!.explicó el empleado de la pajarería.

¿Por qué no?, preguntó  Doña Menchu, mirando con arrobación a un simpático loro de bonitos colores y que prometía ser un entretenimiento para su triste felicidad, para su feliz tristeza.

-¡Porque se crió en un lupanar y ya se imagina usted cuán  grosero puede resultar su lenguaje si se embala!.

¡Já, já, já!.!Seguro que me moriré de risa con él!.!Já, já, já!.

-¡Bien!.!Le haré un sustancioso descuento!.!Su precio de salida era de ochocientos euros pero se lo puede llevar por doscientos!.

Hecho el trato, Doña Menchu llevó al loro a su casa.

¡Vaya, comentó el loro, madama nueva, casa nueva!.

-¡Já, já, já!.!Que lorito más simpático !,!La cosa promete!.

¡Buenos días mamá!.!Te sentimos muy contenta!.¿Qué te ocurre?.

-¡Hijas mías , venid a ver qué lorito más hermoso he comprado!.

Carla y Alma, dos mellizas estudiantes de Prepa, futuras comunicadoras, siguieron a Doña Menchu al salón, donde recibieron el saludo del loro:

¡Joder, siguen las sorpresas!.!Madama nueva, casa nueva, putas nuevas!.

¡Já, já, já, já!.!Mamá, vaya listo y simpático que es tu lorito!.!Já, já, já!.

-¡Já, já, já!.!Sin duda, hijas mías!.!Já, já, já!.

¡Buenos días,mi amor!.!Buenos días, mis soles!.El solícito esposo y padre se mostró zalamero al entrar por la puerta.

!Mamá!.!Enséñale el lorito a papá!.!Já, já, já!.!A ver
qué dice ahora!.

-¡Já, já, já!.!Sí ,mi amor!.!Se acabaron los días de aburrimiento!.!Aquí tienes  a mi mascota, a nuestra mascota!.!Bufón le llamaremos, já, já ,já!.

¡Manda cojones!, dijo el loro.!Voy de sorpresa en sorpresa!.!Casa nueva!.!Madama nueva!.!Putas nuevas!.!Pero los clientes son los mismos!.!Hola, Eugenio!.

El loro y Eugenio siguen siempre animando nuestras vidas.!Son eternos!.

Pese a todo:!FELIZ AÑO 2018!.!FELIZ VIDA!.